Et on reparle de la maison squattée de l'Essonne. Alors que la version du couple lésé a été mise à mal ces derniers jours, on apprend aujourd'hui que les intéressés sont également bien connus de la justice.
L’histoire n’en finit plus de rebondir !
Souvenez-vous, la semaine dernière, nous évoquions le cas d'Élodie et Laurent qui se retrouvaient dans une situation délicate suite à l'achat d'une maison dans laquelle ils ne pouvaient toujours pas emménager. La raison ? Le logement, situé à Olainville (Essonne) était squatté par une famille qui refusait de quitter les lieux.
Quelques jours après la médiatisation de l'histoire, le couple avait fini par obtenir gain de cause le 9 juin grâce notamment à l'intervention du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui, avec l'aide de sa collègue Amélie de Montchalin, avait fait en sorte que les « squatteurs » soient délogés dans les plus brefs délais. Ces derniers s'étaient d'ailleurs exécutés en pleine nuit au cours d'un départ précipité lors duquel ils affirment avoir été agressés par des hommes cagoulés.
Mais alors que l'on pensait l'affaire close, coup de théâtre puisque l'on a appris entre-temps que le couple avait menti et qu'il était également bien connu de la justice.
Crédit photo : capture d'écran / Le Parisien
Le couple, qui ne pouvait pas emménager dans sa maison squattée, est défavorablement connu des services de police
Ainsi, selon nos confrères de RTL, le couple est mis en examen depuis le 22 octobre 2021 pour « trafic de stupéfiants, détention illicite d’armes de catégorie B et C et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit ». On ignore en revanche si cela concerne l'affaire liée à l'achat du pavillon d'Olainville.
De plus, les deux acquéreurs avaient menti à propos de la vente en affirmant dans un premier temps ne pas savoir que la maison était squattée lorsqu'ils l'avaient achetée. Or ils en avaient bien été informés et c'est précisément ce détail qui avait permis au couple d'obtenir la maison à un prix très en deçà du marché local, comme l'avait révélé BFM TV.
Ces nouveaux détails, qui mettent à mal leur version des faits ainsi que leur honnêteté, sèment en tout cas le trouble sur cette affaire qui n'a pas fini de faire parler.