« Momo Challenge », le nouveau défi inquiétant qui sévit sur WhatsApp

Régulièrement, les réseaux sociaux créent des défis tous aussi stupides les uns que les autres. Depuis peu, un nouveau challenge inquiétant sévit sur WhatsApp : le « Momo Challenge ». Ce dernier pourrait avoir causé la mort d'une jeune fille en Argentine.

Crédits : Shutterstock/Africa Studio

Ce défi tout droit venu du Japon a un principe très simple : vous contactez un numéro et attendez de recevoir le message suivant de l’interlocuteur : « Salut, je suis Momo ». Au fil des messages, ce fameux « Momo » vous fait chanter en affirmant qu’il connaît beaucoup de choses sur vous.

« Voulez-vous continuer à jouer avec moi ? ». À ce moment-là, la descente aux enfers commence. Vous devez suivre les instructions à la lettre sous peine de « disparaître de cette terre » ou que vos informations personnelles soient divulguées.

Le visage inquiétant de « Momo » venant de la sculpture d’un artiste japonais, Midori Hayashi, en rajoute dans la mise en scène horrifique de ce challenge. L’objectif de « Momo » est donc très simple, il veut jouer avec les personnes aux faibles tempéraments. Les adolescents sont alors les plus en proie à ce harceleur.

Pour arriver à ses fins, l’interlocuteur bombarde de messages la victime. Des tirades effrayantes sont envoyées en pleine nuit pour faire comprendre à la personne qu’elle ne peut plus faire marche arrière.

Les autorités sur le qui-vive

Ce stupide challenge pourrait être la cause du décès d’une fillette de 12 ans en Argentine. Les forces de l’ordre argentines ont trouvé une discussion troublante dans le portable de la jeune fille, laissant croire qu’elle était sous le joug de ce challenge. L’auteur serait un jeune homme de 18 ans qui aurait incité l’ado à se suicider par pendaison.

Actuellement, les pays d’Amérique du Sud sont les plus touchés par ce fléau. Au Mexique, une campagne de sensibilisation a été lancée pour remédier à ce défi et ainsi éviter d’autres drames.

Campagne de prévention contre le "Momo Challenge" au Mexique. Crédits : Police de Tabasco

« Le risque de ce challenge, pour les plus jeunes et les mineurs, c’est que les criminels peuvent s’en servir pour dérober des informations personnelles, inciter au suicide ou à la violence, harceler, extorquer et générer des troubles physiques et psychologiques tels que l’anxiété, la dépression et l’insomnie », peut-on lire dans le communiqué ci-dessus.

Signalé dans plusieurs pays du monde, le phénomène n’est pas sans rappeler le « Blue Whale Challenge », qui consistait à réaliser 50 défis allant d’un simple dessin jusqu’à se donner la mort.

Pour le moment, personne ne connaît l’identité de « Momo » mais selon certaines personnes, il serait administré par un groupe japonais. Cependant, depuis le tournant mondial qu’a pris le défi après le décès de la jeune fille en Argentine, de nombreux comptes « Momo » ont été créés sur WhatsApp.

Petit conseil : ne vous laissez pas manipuler par ce « Momo » via les réseaux sociaux, car une chose est sûre, derrière le visage inquiétant se cachent des personnes mal intentionnées.


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