Le gouverneur californien, Jerry Brown, vient d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle loi interdisant l’élevage d’orques en captivité. Une première aux États-Unis qui cible précisément les parcs aquatiques dont Sea World.
Décidément, le documentaire BlackFish, sorti en 2013, a réellement sonné le glas des spectacles aquatiques mettant les orques à contribution aux États-Unis. Il y a quelques mois, la compagnie Sea World avait annoncé qu’elle mettait un terme à l’élevage d’orques en captivité, ainsi qu’à leur programme de reproduction.
Pour remettre un coup d’accélérateur à ce processus, la Californie vient d’établir une loi interdisant purement et simplement l’élevage d’orque et les programmes de reproductions en captivité. Une loi qui ne s’applique qu’à « l’État doré », premier État américain à adopter ce genre de loi pour la protection des baleines tueuses.
Sans le nommer, la loi vise particulièrement tous les parcs aquatiques, et donc pas seulement Sea World. Pour PETA, l’organisation de défense des animaux, cette loi est une grande nouvelle pour les futures générations d’orques qui ne connaîtront pas « la privation de liberté, le stress et la frustration d’être détenues dans de petits réservoirs de béton ».
Ainsi, à partir du mois de juin 2017, seules les présentations de ces animaux à des fins éducatives seront tolérées. L’exception vaudra aussi pour les institutions scientifiques qui utilisent les orques à des fins de recherche ou de réhabilitation. Les spectacles seront donc bannis !
Forcément, cette grande première augure des initiatives similaires comme le souhaite la PETA, militant pour une loi fédérale s’appliquant sur tout le territoire américain. Et pour ce faire, l’association continue d’appeler au boycott : « La population doit continuer à boycotter ces parcs aquatiques jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’utiliser les animaux et qu’ils les déplacent dans des sanctuaires directement sur le littoral. »
Une bonne nouvelle cette loi, n’est-ce pas ?