Début avril, Marlène Schiappa avait révélé avoir accepté de poser pour le magazine Playboy. Selon le directeur de la publication, le numéro en question s’est vendu comme des petits pains.
La couverture de la discorde. Début avril, Marlène Schiappa s’est attiré les foudres de la classe politique. La raison ? La secrétaire d’État avait révélé avoir accepté de poser pour le magazine érotique Playboy.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le numéro, paru le 6 avril dernier, a rencontré un énorme succès. Au total, plus de 100 000 exemplaires ont été vendus en seulement trois heures, a affirmé à Franceinfo le directeur de la publication, Jean-Christophe Florentin.
Crédit Photo : Playboy
Face à cette situation, 60 000 numéros supplémentaires vont être remis en vente dès ce jeudi 20 avril. Comme le précise Franceinfo, le trimestriel de charme s’écoule généralement à 30 000 exemplaires tous les trois mois.
Une décision qui passe mal
La Une du magazine mettant en vedette Marlène Schiappa a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. En effet, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Isabelle Rome n’a pas hésité à critiquer le choix de sa collègue.
« Pourquoi avoir choisi Playboy pour faire avancer le droit des femmes alors que ce magazine est un condensé de tous les stéréotypes sexistes ? Nous sommes en plein dans la culture de la femme-objet », avait-elle déclaré au Figaro.
De son côté, Élisabeth Borne avait contacté la principale concernée pour lui faire savoir que ce n’était «pas du tout approprié, à plus forte raison dans la période actuelle».
Celle qui a également donné une interview sur «la liberté des femmes mais aussi le féminisme» s’est fendue d’un tweet pour répondre aux critiques et autres attaques : «Défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, c’est partout et tout le temps».
Défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, c’est partout et tout le temps.
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) April 1, 2023
En France, les femmes sont libres.
N’en déplaise aux rétrogrades et aux hypocrites.#Playboy