L'île de Komodo, située en Indonésie, va être fermée aux touristes pendant un an. Les autorités souhaitent protéger les dragons de Komodo, une espèce de varan en voie de disparition et très recherchée.
L’île indonésienne de Komodo, dans la province de Nusa Tenggara Est, va être rendue inaccessible aux touristes à partir de de janvier 2020 et pendant un an. L’objectif est de mettre fin au trafic des dragons de Komodo, une espèce de varan en voie de disparition.
En 1991, l’UNESCO a inscrit le parc national de Komodo au patrimoine mondial. Depuis, le tourisme s’est développé et l’île de Komodo est utilisée par les scientifiques comme lieu de recherches sur la faune et la flore.
Leurs travaux portent notamment sur les dragons, plus grande espèce vivante de lézard, qui ne vit à l’état naturel qu’en Indonésie, avec une longueur moyenne de 2 à 3 mètres et une masse d’environ 70 kg.
Mais les dragons de Komodo sont très recherchés. Si bien que les autorités ont démantelé, mercredi 27 mars, un trafic via Facebook où chaque reptile était vendu un peu moins de 1000 euros. Cinq contrebandiers ont été arrêtés à Semarang et Surabaya, sur l'île de Java.
En fermant l'île aux touristes pendant un an, les autorités indonésiennes, en accord avec le ministère de l’environnement, souhaitent protéger la biodiversité exceptionnelle du site et laisser la population des dragons augmenter. Malgré sa taille, le dragon de Komodo est vulnérable, il n'en reste aujourd'hui que 5 000 sur l'île.
Pour ne pas rompre totalement avec le tourisme, les autorités laisseront libre l’accès à certaines zones hors de l’île de Komodo, où il restera possible de voir ces animaux.