Si, vous aussi, vous faites du vélo en ville, que ce soit tous les jours pour vous rendre à votre travail ou bien simplement le week-end pour vous promener, vous savez sans doute à quel point la vie d’un cycliste dans une grande agglomération peut être dangereuse.
On se prend alors à rêver de la Hollande et de ses villes où les gens se déplacent majoritairement à vélo, et où les voies cyclables occupent la majeure partie des rues…
Entre les mecs qui vous doublent à toute vitesse dans les petites rues en vous taillant un short par la même occasion, ceux qui vous coupent la route sans vous voir, et autres salopards qui se garent au milieu de la piste cyclable, faire du vélo peut parfois être un parcours du combattant !
Mais il y a aussi un autre danger qui est à la fois terriblement dangereux et malheureusement très commun.
Comme les cyclistes sont virtuellement ignorés en ville, la plupart des automobilistes ne se rendent même pas compte qu’ils sont garés à côté d’une voie de circulation, lorsqu’ils arrêtent leur véhicule aux abords d’une piste cyclable.
Beaucoup ouvrent leur portière sans regarder ce qui arrive, et si un cycliste a le malheur de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, il se retrouve soudainement face à un obstacle imprévu qui peut causer un grave accident.
Alors, comment pouvez-vous éviter cela, lorsque vous êtes en voiture ? C’est simple : pratiquez l’ «ouverture à la hollandaise ». Vous ne connaissez pas ? Pas de panique, on va vous expliquer, et vous ne pourrez bientôt plus vous en passer !
Il s’agit de quelque chose qui est enseigné aux jeunes conducteurs Néerlandais dès l’auto-école.
Aux Pays-Bas, ce comportement est tellement ancré dans les mœurs qu’il est accompli naturellement, sans réfléchir… un peu comme on met machinalement sa ceinture en s’installant ou que l’on jette instinctivement un coup d’œil au rétro avant de changer de direction !
De cette manière, il est obligé de faire pivoter son buste.
Ce geste simple est enseigné dès le permis de conduire aux jeunes néerlandais. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles il y a, proportionnellement au nombre de cyclistes, beaucoup moins d’accidents de vélo à Amsterdam qu’à Paris !
Regardez la vidéo explicative (en anglais), à la 43ème seconde :