Aux États-Unis, un facteur n’a pas hésité à parcourir plus de 600 km pour livrer des lettres perdues pendant la Seconde Guerre mondiale.
Alvin Gauthier, un facteur américain et vétéran des Marines, a récemment permis à une femme de retrouver des lettres vieilles de 80 ans que son frère soldat avait écrites à leur famille pendant la Seconde Guerre mondiale, rapporte People.
Comme le précise le magazine américain, Alvin Gauthier connaissait l'importance de cette correspondance, ayant lui aussi servi dans l’armée. Il a profité de son jour de congé pour se rendre dans l’Arkansas afin de remettre en main propre cette correspondance si spéciale.
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Au total, l’ancien combattant originaire du Texas a parcouru plus de 600 km pour mener à bien sa mission. Selon ses dires, il a retrouvé les missives dans son sac de courrier.
«Je me préparais pour ma tournée et j’ai trouvé des lettres datant de 1942 (…) Je me suis dit qu’il fallait que je retrouve cette famille», a déclaré Alvin Gauthier à la chaîne de télévision KXAS-TV.
Les lettres étaient adressées à «Monsieur et Madame Henry Lamb», qui vivaient à Jacksonville, dans l’Arkansas, a rapporté KARK-TV, une chaîne de télévision affiliée à NBC.
Une belle initiative
Face à cette situation, le facteur a contacté la chaîne de télévision pour retrouver Jo Ann Smith, dont le frère était Marion Lamb, le soldat qui avait écrit les lettres adressées à leurs parents.
«J'aurais pu les mettre à la poste, mais c'est un peu comme si parfois vous deviez vous surpasser», a déclaré Alvin Gauthier, expliquant à KXAS qu'il avait utilisé son propre argent pour payer l'essence et l’hôtel.
Lorsque l'ancien combattant est arrivé chez Jo Ann Smith avec les lettres, datées de 1942 à 1945, cette dernière avait du mal à y croire : «J'étais très excitée et j’avais les larmes aux yeux (…) Pour moi, c’est un lien avec ma famille», a-t-elle confié à la chaîne Fox KLRT-TV.
Ses cinq frères et sœurs aînés ayant disparu, les lettres lui rappellent les sacrifices consentis par son frère Marion. La vieille dame a remercié le facteur «qui a fait tout ce qu'il fallait pour que cela se produise».
