Le parquet a ouvert une enquête à Roanne (Loire) lundi 17 août, suite à la découverte d’un cheval mort, mutilé. Cette pratique est de plus en plus fréquente en ce moment dans le pays.
« Une quinzaine de cas de mystérieux actes »
Mort naturellement trois jours avant, le cheval était entreposé dans un pré à Sainte-Colombe-sur-Gand, dans le nord de la Loire, avant l’envoi de son corps à l’équarrissage.
Son propriétaire a découvert son animal mutilé, probablement pendant la nuit, avec une oreille coupée, un œil retiré et le nez tranché, selon l’AFP qui cite une source judiciaire.
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La gendarmerie a donc ouvert une enquête pour « vol et recel d’organe d’animaux » afin d'identifier les auteurs des faits. « Les gendarmes ont fait le rapprochement entre cette affaire et une quinzaine de cas de mystérieux actes de tortures et de mutilations de chevaux vivants à travers la France ces dernières semaines », explique le parquet de Roanne à l’AFP
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En effet, ce n’est pas la première mutilation de chevaux observée.
D’autres faits similaires se sont produits dans la Somme et dans le Puy-de-Dôme ou encore dans le Jura, où une jument a elle aussi était retrouvée morte et mutilée.
Des enquêtes sont également en cours dans ces trois endroits. Elles sont soutenues par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP).