Dans le Massachusetts, une famille a été interpellée pour vol à l'étalage. Une fois sur place, le policier a décidé de payer les courses des voleurs, qui n'avaient pas les moyens de s'offrir leur repas de Noël.
Cinq jours avant Noël, un vol à l'étalage a eu lieu dans le magasin Stop & Shop, dans le Massachusetts. Deux femmes, accompagnées de deux enfants en bas-âge, sont passées aux caisses libre service du magasin et n'ont pas scanné certains de leurs articles afin de ne pas les payer.
La police a immédiatement été appelée.
Une famille dans le besoin
Une fois sur place, le policier Matt Lima a confirmé que certains produits avaient été volés, grâce aux tickets de caisse. Après avoir discuté avec les voleuses, il a compris la raison de cet acte et a fait preuve de bienveillance.
Crédit photo : Police du Somerset
À quelques jours de Noël, les jeunes femmes ont voulu préparer un bon repas pour leurs enfants. Par manque de moyens financiers, elles ne pouvaient pas tout payer et ont décidé de voler certains aliments. Leurs courses contenaient uniquement de la nourriture et aucun article de beauté ou d'accessoire.
Pris d'empathie, le policier a décidé de ne pas les verbaliser et les femmes ont uniquement reçu l'ordre de ne plus revenir dans le supermarché.
« Les deux enfants avec les femmes m'ont rappelé mes enfants, je devais les aider. De toute évidence, cette famille était dans le besoin », a-t-il confié.
Un geste généreux
S'il n'a pas arrêté les voleuses, Matt Lima a décidé d'aller plus loin dans sa générosité. Le jeune policier leur a effectivement offert une carte cadeau d'un montant de 250 euros, pour qu'elles puissent acheter toute la nourriture nécessaire à leur repas de Noël.
« Elles étaient choquées et très reconnaissantes. Si j'avais agis différemment, elles auraient été arrêtées et convoquées au tribunal. J'ai juste fait ce que je pensais être juste. Il ne s'agit pas de moi, j'ai juste essayé de me mettre à la place de cette famille et de faire preuve d'un peu d'empathie », affirme le policier.
Sa décision a été approuvée par George McNeil, le chef de la police, qui a salué la bienveillance de son collègue.