Une association dénonce les traitements infligés aux animaux destinés au tourisme en Égypte

Des militants défenseurs de la cause animale s’offusquent du traitement infligé à certains animaux destinés aux touristes, en Égypte.

Dans une vidéo accablante, l’association Peta a ainsi dénoncé la maltraitance subie par les chevaux et les chameaux sur certains sites touristiques égyptiens.

Indignée, l’association - qui lutte pour la reconnaissance des droits des animaux - réclame purement et simplement l’interdiction de « l'utilisation d'animaux de labeur sur les sites » concernés.

Sur les images tournées dans le cadre d’une enquête menée « dans les principales destinations touristiques » que sont « la pyramide de Khéops, Saqqara et Louxor », on peut notamment voir des animaux épuisés qui subissent des châtiments corporels.

Des images insoutenables qui montrent la cruauté ainsi que les « graves maltraitances dont sont victimes les chevaux et chameaux ».

« Il est honteux qu'en Égypte des animaux épuisés et émaciés soient battus et fouettés pour tracter sans cesse des visiteurs sous un soleil de plomb, alors que leurs pattes cèdent sous le poids de leur charge et qu'ils s’effondrent », s’est insurgé Cyril Ernst, le porte-parole de la branche française de l'association.

Peta en appelle au ministère égyptien du Tourisme afin que ce dernier renonce à ce mode de transports relevant du folklore pour touristes. L'association réclame par ailleurs que les animaux maltraités soient remplacés par « des moyens de locomotion modernes, tels que des voiturettes électriques » par exemple.

Source : Peta
VOIR TOUS LES COMMENTAIRES

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.