Depuis plusieurs mois, Covid-19 oblige, les Français ont pris l’habitude de remplir leur attestation de déplacement dérogatoire avant de sortir de chez eux. Celles et ceux qui ne le font pas s’exposent à une amende de 135 euros.
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Mais dans certains cas, les forces de l’ordre, présentent sur le terrain pour contrôler que les règles sanitaires sont bien respectées, devraient parfois faire preuve de bien plus de psychologie. En effet, fin avril dernier par exemple, lors du premier confinement qui s’était terminé le 11 mai, la police municipale de Luxeuil-les-Bains avait verbalisé une femme de 73 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer car son attestation était mal datée. Elle se rendait dans un supermarché situé à 800 mètres de son domicile pour y faire ses courses
Particulièrement remonté par cette situation, la fille de la personne âgée réprimandée par les fonctionnaires de police et entrée en contact avec le maire de la commune afin de prouver sa bonne foi quant à la santé de sa mère et tenter de savoir ce qu’il avait bien pu se passer pour en arriver là. Dans la foulée, l’élu s’était montré compréhensif et avait alors demandé à la police de la ville de Luxeuil-les-Bains de ne plus infliger d’amende à la dame âgée, ce qui a été respecté depuis.
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Une amende majorée à 166 euros
Mais c’était sans compter sur un ultime rebondissement dans cette affaire ! Hier, vendredi 4 décembre, le tribunal de Vesoul a confirmé l’amende. Pire encore, entre mai et aujourd’hui, elle a été majorée et la vieille dame contrôlée en mai devra désormais payer un montant de 166 euros contre un montant de 135 euros prévu initialement. Le procureur, qui avait pourtant demandé la clémence n’a donc pas vraiment été écouté par le tribunal. En ce qui concerne les frais de justice, ce dernier a pris la décision de les dispenser mais malheureusement, ils avaient déjà été réglés.
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