Une athlète a récemment médaillée au JO de Tokyo a vendu sa breloque aux enchères pour sauver un enfant, et a eu la surprise de voir l'acheteur lui rendre son bien, pour saluer son geste. Récit.
Voici, sans aucun doute, la belle histoire du jour !
L’athlète polonaise Maria Andrejczyk, vice-championne olympique lors de l’épreuve du javelot le 6 août dernier à Tokyo, avait mis sa médaille d’argent aux enchères pour la bonne cause, mais l’acquéreur lui a rendu.
La jeune femme, âgée de 25 ans, comptait en effet sur l’argent de cette vente pour financer l’opération du petit Miloszek, un enfant polonais de 8 ans qui souffre d’une maladie cardiaque rare.
Touchée par sa générosité désintéressée, l’entreprise locale Zabka - une chaîne de magasins de prêt-à-porter - a donc décidé d’acheter la breloque pour finalement la rendre à sa propriétaire, saluant « un geste magnifique » de la part de cette dernière.
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Souhaitant financer l'opération d'un enfant malade, elle vend sa médaille olympique aux enchères, mais l'acquéreur lui rend
Il faut dire que Maria Andrejczyk connaît mieux que quiconque la valeur d’une vie humaine, elle qui avait souffert en 2016 d’un cancer des os dans la foulée des Jeux olympiques de Rio, lors desquels elle avait échoué au pied du podium, au javelot.
Nul doute que sa douloureuse expérience personnelle a pesé dans son choix de venir en aide à ce petit garçon, dont l’opération coûteuse doit se dérouler aux États-Unis.
« J’y ai réfléchi longtemps. C’était la première collecte de fonds que j’ai regardée et je savais que c’était la bonne. Miloszek a une grave malformation cardiaque, il a besoin d’une opération. Il a déjà une longueur d’avance sur un autre garçon, qui n’a pas survécu, mais dont les incroyables parents ont décidé de transmettre les fonds collectés pour Miloszek », a ainsi récemment déclaré l’athlète.
L’objectif de la collecte était de récolter près de 330 000 euros, soit la moitié du coût de l’opération. Mais contre toute attente, la somme déboursée par Zabka a été au-delà des espérances, dépassant le montant espéré par Maria Andrejczyk.
« La vraie valeur d’une médaille reste toujours dans le cœur. Une médaille n’est qu’un objet, mais elle peut être d’une grande valeur pour les autres. Cet argent peut sauver des vies, au lieu de ramasser la poussière dans un placard », s’est-elle ainsi réjouie.