Liam Neeson est devenu depuis quelques années abonné aux films d’action. C’est simple, depuis le carton que fût Taken, l’acteur irlandais n’interprète plus que des durs à cuire prêts à tout qu’il vaut mieux ne pas déranger.
À presque 68 ans (!), Liam Neeson n’a rien perdu de sa forme et de son envie de taper du méchant dans ses films. Parfois réussis et divertissants, parfois simples mais efficaces, les films d’action de Liam Neeson rencontrent sans cesse leur public. Une marque de fidélité pour l’acteur ayant interprété des rôles mémorables. Petit tour d’horizon des films les plus bad-ass de l’acteur dans cet article retraçant 10 films d’action avec Liam Neeson qui ont fait sa réputation de dur à cuire.
Star Wars, épisode I : La Menace fantôme
Crédit : Lucasfilm/ 20th Century Fox.
Liam Neeson fait son apparition dans la pop culture en 1999 dans Stars Wars, épisode I: La Menace fantôme. Dans le premier épisode de la prélogie de George Lucas, l’acteur irlandais interprète le vaillant Jedi Qui-Gon Jinn, maître d’Obi-Wan Kenobi. S’il est vrai que parfois Qui-Gon Jinn utilise la manipulation mentale pour convaincre certains personnages de Star Wars, il n’en est pas moins un habile combattant.
Dans cet épisode, on peut d’ailleurs le voir plusieurs fois à l’œuvre. Sans doute les prémices d’une carrière future orientée vers l’action et le combat. Sa dernière scène face au Sith Dark Maul, marquante et réussie, lui offre une dernière scène de combat au sabre laser que certains d’entre nous se souviennent encore.
Night Run
Night Run, bien qu’il s’agisse d’un film d’action musclé et parfois violent, est avant tout une histoire père/ fils. Ancien homme de main de la mafia irlandaise, Jimmy Colon, désormais alcoolique, ne s’entend pas avec son fils, Mike. Ce dernier, intègre et droit, refuse tous liens avec son mafieux de père. Jusqu’au jour où Mike, chauffeur de limousine, conduit des mafieux albanais décidés à tuer le fils d’un ami de Jimmy. Mike devient sans le vouloir (ni le savoir) le témoin gênant d’un gang dangereux.
Pour son fils et pour se racheter, Jimmy n’hésite pas à reprendre du service pour venger la mort du fils de son ami et protéger Mike et sa famille. Le film est soutenu par un casting solide et un Liam Neeson convaincant dans son rôle de père déchu. Jimmy élimine tous les malfrats qu’il rencontre sur son passage. Les scènes d’action sanglantes s’enchaînent et s’apprécient avant un final en guise de conclusion évidente.
Balade entre les tombes
Dans une ambiance sombre, froide et dangereuse de la côte Est, adapté du livre du même nom de Lawrence Block, Balade entre les tombes instaure un climat particulier qui rappelle les romans de Dennis Lehane. Dans ces décors délétères, Matt Scudder (Liam Neeson), ancien policier de New York est chargé d’aider un trafiquant de drogue dont la femme a été assassinée après avoir été enlevée et malgré une rançon payée.
Le chemin difficile débute pour Liam Neeson qui affronte dans les ténèbres et dans un milieu dangereux les pires malfrats de la ville. C’est d’ailleurs cette dernière qui ajoute une touche bienvenue au récit, simple mais efficace.
The Good Criminal
Crédit : The Solution Entertainment Group.
Dernier film de Liam Neeson ayant eu la chance de rejoindre les salles de cinéma avant un énième confinement, The Good Criminal est un film en forme de rédemption. Comme s’il condensait tous les rôles de dur à cuire de l’acteur jusqu’à présent et les amenait à la retraite.
C’est ce qui arrive à son personnage,Tom Carter, voleur de légende, qui décide de raccrocher pour de bon après une entente avec le FBI. Il se laisse aller aux petits plaisirs de la vie et fait la rencontre de la charmante Annie.
Mais le prix à payer pour son immunité a des conséquences. Alors qu’il appelle pour se rendre, deux agents du FBI, véreux et opportunistes, y voient l’occasion parfaite de récupérer le butin à leur compte et de piéger ce voleur honnête en l’accusant d’un crime qu’il n’a évidemment pas commis.
Dès lors, et quelques minutes après le début du film, l’histoire s’emballe et une course effrénée commence. Tom va tenter de prouver sa bonne foi tout en protégeant sa compagne. L’acteur se balade dans une ville, traqué par des Fédéraux douteux. Et l’acteur est toujours aussi crédible en homme prêt à tout. Loin d’être le meilleur film d’action de Liam Neeson, le comédien est la raison principale du film.
The Passenger
Dans The Passenger, Liam Neeson retrouve son comparse Jaume Collet-Serra à la réalisation pour un thriller haletant. L’acteur y joue Mike MacCauley, un ancien policier qui travaille désormais pour un assureur.
Ici, Liam Neeson est au plus près des personnes de tous les jours: il prend les transports en commun pour se rendre sur son lieu de travail alors qu’il vit en banlieue et essaie du mieux possible de subvenir aux besoins de sa famille. Mais du jour au lendemain, il se fait licencier sans explication.
Mike se demande alors comment faire pour nourrir sa famille. C’est alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui en empruntant le train qu’une femme mystérieuse lui propose une énigme en échange de 100000 dollars. Une somme importante qui pourrait lui être utile.
Sauf que Mike n’a pas vraiment le choix et se voit obligé de collaborer avec cette femme douteuse qui tient son fils et sa femme en otage. Se déroule alors un huis clos ébouriffant dans lequel le temps presse pour Liam Neeson.
À l’inverse de Non-Stop, qui se déroulait dans un avion, The Passenger se déroule dans un train. Un jeu de cache-cache, de mystère et de secret prend forme. Liam Neeson souhaite éviter tout désastre au train et à ses passagers et son instinct de policier le rattrape lorsqu’il doit user de méthodes musclées pour empêcher une catastrophe. Plutôt bien mené, The Passenger nous embarque à bord d’un train pas comme les autres.
Sang froid
Crédit : Summit Entertainment.
Dans ce film du réalisateur norvégien Hans Petter Moland, remake de son propre film de 2014 Refroidis, Liam Neeson voit sa petite bourgade du Colorado enneigé tachée de sang par la mort de son fils d’une overdose. Élu « Citoyen de l’année » par la station de ski dans laquelle il travaille, père et mari aimant, Nelson Coxman, son personnage, se lance dans une quête de vengeance lorsqu’il apprend que son fils a en fait été assassiné par un cartel local.
Afin de venger la mort de son fils, l’ancien citoyen modèle et apprécié de tous n’hésite pas à se lancer dans une guerre dangereuse et impitoyable avec les pires crapules des cartels de drogue du Colorado, quitte à perdre sa femme, dépassée par les agissements de son mari qu’elle ne reconnaît plus.
Dans des décors enneigés et glacés, l’ambiance est immersive et impose un cadre singulier. Sang froid est un polar sombre et bien construit qui monte en puissance. Le film parvient aussi à montrer et impliquer la communauté amérindienne de l’État, trop oubliée dans les films hollywoodiens, en leur donnant une place importante et en évoquant leur condition difficile dans le pays.
Bien sûr, et comme souvent dans un film avec Liam Neeson, l’action est au rendez-vous et n’entrave jamais le déroulé du récit. Son personnage reconnaît les malfrats, ceux qui imposent lois et salissent la ville de leur guerre et de leur drogue, afin de leur faire payer le prix fort.
Dans Sang froid, l’action n’est jamais à outrance à l’inverse d’autres films de l’acteur, et s’avère particulièrement bien dosée. On ne peut s’empêcher de soutenir le comédien dans sa quête universelle.
Sans identité
Dans Sans identité, sorti en 2011, Liam Neeson collabore pour la première fois avec le réalisateur Jaume Collet-Serra.
Dans ce thriller efficace et prenant, Liam Neeson perd la mémoire et tente de comprendre pourquoi il n’est pas celui qu’il prétend être. Dans sa quête chaotique et dangereuse, il est secondé et aidé par une conductrice de taxi interprétée par Diane Kruger. Ensemble, le duo arpente le Berlin sombre et insalubre dans des décors réussis.
L’histoire est prenante et Liam Neeson met une nouvelle fois ses compétences au combat dans Sans identité. Tout comme son prochain film avec le réalisateur espagnol (Non-Stop), Liam Neeson montre une facette sympathique et avenante prête à recevoir l’aide d’inconnu(e)s pour prouver son innocence, stopper une menace ou chercher à comprendre la vérité.
Le film joue plutôt bien avec son duo, charismatique et courageux. Sans doute l’un des meilleurs films d’action dans la carrière bien fournie des films de dur à cuire de Liam Neeson.
Non-Stop
En 2014, Liam Neeson met nos nerfs à rude épreuve dans Non-Stop, un thriller policier dans lequel il joue un marshal chargé de la sécurité d’un avion. Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Entre tension, suspens, enquête et scènes de combat, Non-Stop est un film bien ficelé.
D’ailleurs dans Non-Stop, le personnage de Liam Neeson est épaulé par quelques personnages, notamment féminins, qu’on ne voit pas forcément beaucoup dans ces films d’action. Un solide groupe solidaire se dessine afin de retrouver une bombe et empêcher un meurtrier de sévir dans l’avion.
Non-Stop est aussi la deuxième collaboration entre l’acteur irlandais et le réalisateur espagnol Jaume Collet-Serra après Sans identité. Un duo gagnant qui se reformera à quatre autres reprises et habitué aux productions musclées remplies d’action.
Batman Begins
Crédit : Warner Bros.
En 2005, Liam Neeson apparaît de nouveau dans un blockbuster connu de tous: Batman Begins. Dans cette nouvelle a Par la suite de sa carrière, Liam Neeson franchira ainsi plusieurs fois la frontière floue entre la Bien et le Mal, bien que ses personnages se placent souvent (et ce malgré leurs méthodes) du bon côté.
L’acteur s’est une nouvelle fois mis à l’œuvre. Après ses scènes chorégraphiées au sabre laser, c’est aux arts martiaux que l’acteur irlandais se dévoile.
Liam Neeson prouve définitivement qu’il sait manier toutes sortes d’armes et de techniques de combat. Adaptation du Chevalier Noir par Christopher Nolan, Liam Neeson interprète le mystérieux, énigmatique et démoniaque Ra’s al Ghul. Ce personnage sombre dirige la secte de guerriers ninja La Ligue des ombres et enseigne les arts mariaux à Bruce Wayne.
On peut dire que Batman Begins est le rôle pivot dans la carrière de Liam Neeson. Si son précédent rôle dans Star Wars le place sur le devant de la pop culture en interprétant un héros, son personnage de Ra’s al Ghul le fait définitivement chavirer vers le côté obscur.
Par la suite de sa carrière, Liam Neeson franchira ainsi plusieurs fois la frontière floue entre la Bien et le Mal, bien que ses personnages se placent souvent (et ce malgré leurs méthodes) du bon côté. L’acteur s’est une nouvelle fois mis à l’œuvre. Après ses scènes chorégraphiées au sabre laser, c’est aux arts martiaux que l’acteur irlandais se dévoile. Liam Neeson prouve définitivement qu’il sait manier toutes sortes d’armes et de techniques de combat.
Taken
Taken est probablement le film qui a fait exploser la carrière de Liam Neeson dans un rôle de dur à cuire au cinéma. Le premier d’une très longue série. Depuis le succès planétaire de Taken, Liam Neeson est abonné aux rôles de brutes, anti-héros par excellence — qui se battent par tous les moyens pour rétablir la justice.
On retrouve rarement l’acteur du côté sombre du spectre, préférant plutôt celui du bon samaritain ou de monsieur tout-le-monde prêt à user de la force face à ceux qui se mettent en travers de sa route. Et Taken ne fait pas exception.
Dans ce classique du film d’action made in France, Liam Neeson, alias Bryan Mills, parcourt les recoins les plus sombres de Paris à la recherche de sa fille, Kim, enlevée lors de son séjour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son personnage se défoule sans gêne ni remords pour éliminer les mafieux albanais, quitte à user de méthodes de pression et de torture. L’acteur joue à fond la carte du père soucieux et prêt à tout pour retrouver sa fille saine et sauve.
Devant le spectacle divertissant qui s’offre à lui, le spectateur n’a pas une seconde de répit. L’action et les cascades s’enchaînent et le spectateur est embarqué dans un périple fou. Le succès de Taken est tel dans le monde que deux autres suites verront le jour, en 2012 et 2015.