Le prix des billets de cinéma serait-il trop élevé ? Face à la baisse de fréquentation des salles obscures, le comédien Kad Merad a fait une proposition pour répondre à ce problème.
Crédit : LeMusique/ iStock
« Repenser » le billet de cinéma. En promotion pour son nouveau film Citoyen d’honneur, Kad Merad a évoqué une possibilité pour faire revenir les spectateurs français dans les salles. Au micro de RMC, samedi 10 septembre, il a confié : « On voit semaine après semaine la baisse. Pourtant il n’y a plus de météo, de grèves : on n’a plus d’excuses. Je ne suis pas porte-drapeau de la profession, mais je m’inquiète pour nos enfants qui veulent faire du cinéma. Il faut encourager le cinéma et ça passe par la salle. La situation est assez critique : il faut réagir et ça passe par le public ».
Le comédien de Bienvenue chez les Cht’is propose ainsi de baisser le prix des places de cinéma afin de ramener les spectateurs en salles et de contrer l’inflation qui pèse sur les ménages français.
« Un prix fixe comme les livres ? », propose Kad Merad
Crédits : Symac/ Wikipedia - cybrain/ iStock
Une place de cinéma coûte aujourd’hui près de 14 euros ce à quoi il faut rajouter des suppléments pour les projections spéciales comme la 4DX, la 3D, le Dolby… ou encore les nombreuses friandises vendues dans les boutiques. « Quand on part en famille, qu’on prend deux glaces, trois bonbons, ça fait des soirées chères… », souligne l’acteur.
Des prix qui peuvent très vite s’envoler et atteindre un certain budget pour des familles lors d’une simple sortie dans les salles obscures. Kad Merad suggère ainsi de repenser le prix du billet : « Repenser le prix de la place de cinéma. Ça passera forcément par un effort économique. Baisser les prix ? Peut-être ! Un prix fixe comme les livres ? Peut-être ! Il faut s’adapter à la crise que l’on vit. Il ne faut pas attendre ! ».
Selon le quotidien Midi-Libre qui a relayé la nouvelle, la fréquentation des salles de cinéma a chuté entre 25% et 30% depuis 2019, en France, comme l’annoncé le président de la Fédération nationale des cinémas, Richard Patry.