L’année 2022 bat de tristes records climatiques. Alors que le mois de juillet a été l’un des trois plus chauds jamais enregistrés, la banquise de l’Antarctique fond considérablement.
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En 44 ans de relevés de la surface de la banquise, celle de l’Antarctique a atteint sa plus petite surface enregistrée par les satellites. C’est ce que nous apprend Copernicus, le service européen sur le changement climatique.
La banquise de l’Arctique et de l’Antarctique fond naturellement en été avant de se reformer en hiver. Cependant, la fonte au Groenland et en Arctique est plus rapide sur le long terme, tandis qu’elle est en légère hausse en Antarctique.
La reformation de la banquise, en Antarctique, se déroule en juillet car il s’agit de l’hiver dans l’hémisphère Sud. D’après les résultats collectés par Copernicus, le reformation de la banquise dans ce secteur a été de 15,3 millions de kilomètres carrés en moyenne. C’est 7% de moins que la période située entre 1991 et 2020.
Des données alarmantes pour les scientifiques
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En février dernier, soit à la fin de l’été austral, la banquise de l’Antarctique était à son plus bas niveau depuis l’enregistrement des relevés. Sur les trois décennies de relevés de la banquise entre 1981 et 2010, celui de cette année est 30% plus petit que la moyenne. Soit un niveau bien inférieur aux moyennes de saison, rappelle Copernicus.
L’Arctique n’est pas en reste puisque le niveau de sa banquise était 4% inférieur à la moyenne en juillet alors que son étendue était encore supérieure l’année précédente. Une tendance qui inquiète les scientifiques.