C’est la deuxième fois depuis le début de l’année que ce phénomène incroyable se produit. Les habitants se démènent comme ils peuvent devant cette invasion qui fait de sacrés dégâts au niveau sanitaire.
Ce sont des images qui ressemblent à s’y méprendre à un film d’horreur. Pourtant, il s’agit bel et bien de la réalité. Et dans cette réalité, il ne s’agit pas d’une invasion d’extraterrestres mais plutôt… de moustiques.
Depuis quelques semaines, la ville de Buenos Aires, en Argentine, est envahie de moustiques. Ce n’est pas l’affaire de quelques moustiques mais plutôt d’une centaine de milliers. Ils prolifèrent partout : autour des réverbères, sur les murs des bâtiments, dans les habitations, sur les trottoirs et sous forme de nuage dans les airs.
Ces moustiques sont surnommés « moustiques d'inondation » à cause des fortes pluies qui ont touché cette région du pays. Les moustiques ont pondu leurs œufs pendant la période de sécheresse, mais ont tous éclos en même temps lors de la période des pluies. Ce qui explique leur nombre important.
Les habitants se ruent sur les produits anti-moustiques
En temps normal, les moustiques sont embêtants, mais ceux d’Argentine sont pires. Comme le rapportent nos confrères du Parisien, ces moustiques sont nuisibles et agressifs. S’ils ne peuvent pas transmettre la dengue, ils peuvent en revanche véhiculer l’encéphalite équine de l’Ouest qui touche les équidés.
Sur les réseaux sociaux, les Argentins montrent leur quotidien en proie aux moustiques. Un homme indique s’être fait piquer 1500 fois lors de son jogging au parc. Alors, pour combattre l’envahisseur, les habitants se ruent sur les aérosols anti-moustiques. Mais du fait de la forte demande, les prix ont largement augmenté alors que le pays fait face à l’inflation.
Dans ce contexte, le gouvernement argentin a décidé de distribuer des produits anti-moustiques gratuitement aux citoyens. Pas sûr que cela suffise à se débarrasser de cette quantité astronomique d'insectes voraces. Mais cela pourra au moins donner quelques moments de répit aux habitants. Selon les autorités, l’invasion doit encore durer une vingtaine de jours avant un retour à la normale.