Depuis une dizaine d’années, le Portugal est confronté à l’inexplicable : dans certains cimetières, des cadavres refusent de se décomposer. Un phénomène qui fascine les scientifiques.
Vous l’ignorez peut-être, mais le Portugal a mis en place un concept de «sépultures temporaires» face au manque de place dans les cimetières urbains. En d’autres termes, les corps peuvent être exhumés une fois décomposés, soit trois ans après la mise en terre.
Dès lors, les restes osseux sont ensuite transférés dans un ossuaire, un lieu permettant de conserver les ossements des défunts. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout ne passe pas comme prévu dans plusieurs cimetières portugais.
La raison ? Lorsque les fossoyeurs procèdent aux exhumations, ces derniers tombent sur des corps momifiés, rapportent nos confrères du Parisien. Vous l’aurez compris, les cadavres refusent de se décomposer.
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Un phénomène qui intrigue les scientifiques
Comme l’explique le quotidien d’information, une étude parue dans la revue Forensic Science a tenté de comprendre ce phénomène qui intrigue les scientifiques. Pour ce faire, les chercheurs se sont penchés sur les différents facteurs qui «peuvent influencer la décomposition».
Les résultats obtenus par la chercheuse Anegala Silva-Bessa et son équipe indiquent que l’âge du défunt, les causes de son décès ou encore son IMC peuvent provoquer des incidences sur la décomposition de son corps.
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Mais ce n’est pas tout ! L’étanchéité et le type de sol entrent également en jeu. C’est en tout cas ce qu’affirme Paulo Carrera, membre de l’Association des professionnels du secteur funéraire, au site d’information.
Ce dernier estime que des «terres fatiguées, réutilisées» n’auraient pas «la charge biologique suffisante pour décomposer».