Un couple a découvert une chose formidable en réalisant des travaux dans son nouveau domicile.
Acquérir un nouveau bien, c’est parfois l’assurance d’y découvrir de véritables trésors enfouis, qui témoignent de l’histoire des lieux.
Certains logements recèlent en effet bien des surprises qui suscitent émotion et admiration lorsque l’on met la main dessus.
Un jeune couple d’étrangers en a fait l’incroyable expérience il y a quelques années après avoir découvert quelque chose d’inestimable dans son nouvel appartement.
Image d'illustration. Crédit photo : Istock
Ils découvrent un trésor du XVIIe siècle, en faisant des travaux sous leur plafond
L’histoire débute en 2016 lorsque ces deux étrangers amoureux de la France emménagent à Paris dans un splendide appartement, qui avait été mis en vente dans le cadre d’une succession.
Situé au cœur du très chic quartier du Marais, dans le IVe arrondissement de la capitale, ce bien se trouve dans un immeuble de la célèbre place des Vosges.
Séduit par le charme de l’ancien mais aussi le potentiel indéniable de cet appartement, le couple d’acquéreurs entreprend d’y réaliser quelques travaux avant d’y poser ses valises définitivement. Et c’est au cours de ces aménagements, en s’attaquant à un faux plafond, qu’ils vont découvrir une magnifique structure de bois ornée de peintures, datant du XVIIe siècle.
Un véritable trésor d’une époque révolue que ce couple déclare immédiatement auprès de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), qui s’occupe des monuments historiques.
En faisant des travaux dans leur appartement parisien, ils découvrent un trésor... qui leur a depuis valu 7 ans de galère.
— Le Parisien (@le_Parisien) April 23, 2023
Classées aux Monuments historiques en 2022, ces inestimables poutres peintes du XVIIe siècles retardent leur emménagement...https://t.co/qLFnGFhrW2
Après analyse, des experts déterminent que l’immeuble dans lequel se situe l’appartement a été construit entre 1605 et 1607 sous le patronage de la surintendance des bâtiments du roi. Quant aux poutres ornées de la charpente, elles dateraient de l’époque d’Henri IV et le bois utilisé pour les édifier serait encore plus vieux de 200 ans.
Une fois l’expertise réalisée, les conservateurs de la Drac ont expliqué aux propriétaires que certaines mesures allaient être mises en place pour conserver au mieux ce vestige du passé, qui a été inscrit au titre des Monuments historiques l’an dernier.
Par conséquent, ce protocole a impliqué un chantier qui dure depuis déjà 7 ans et qui empêche le couple d’acquéreurs d’emménager dans l’appartement.
Un trésor empoisonné !