En Afrique du Sud, un pilote d’avion a découvert, en plein vol, la présence d’un cobra du Cap, enroulé sous son siège. La morsure de ce serpent est mortelle pour l’homme.
Il n’a pas dû avoir beaucoup de vertiges dans sa vie, mais ce pilote d’avion a soudainement eu cette sensation de voir le sol se dérober sous yeux. Ce lundi 3 avril, il effectuait un court vol entre Worcester et Nelspruit, en Afrique du Sud, lorsqu’il repéra la présence d’un cobra du Cap, enroulé sous son siège.
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Ce serpent hautement venimeux peut tuer en humain en 30 minutes avec une morsure. Si le pilote avait subi une morsure, il n’aurait pas pu terminer son voyage, emmenant irrémédiablement avec lui ses quatre passagers vers la mort.
“Je voyage habituellement avec une bouteille d’eau que je place entre ma jambe et ma hanche, vers la paroi latérale de l’avion. Lorsque j’ai senti du froid dans mon dos, au niveau de mes poignées d’amour, j’ai pensé que la bouteille coulait. Mais en me tournant vers la gauche et en regardant vers le bas, j’ai vu le cobra replacer sa tête sous mon siège.”, raconte-t-il à The Times.
Une réaction d’un sang froid implacable de la part du pilote
Une sacrée frayeur pour le pilote d’avion qui a pourtant su réagir avec un sang-froid implacable. Face au cobra, il a su garder son calme et a informé les passagers de sa nécessité absolue d’atterrir en urgence, ce qu’il fit habilement.
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“Je leur ai dit que j’avais un passager indésirable. Dès que l'avion s’est arrêté, nous avons commencé à sortir. Les trois passagers à l’arrière sont sortis en premier, puis celui qui était assis à l’avant avec moi. Ils ont tous essayé de ne pas sortir trop vite ou trop brusquement, car ils ne savaient pas où se trouvait le serpent à ce moment-là. Quant à moi, je suis sorti en dernier et en avançant le siège, j’ai vu qu’il était enroulé sous le siège”, témoigne le pilote.
Un passager indésirable qui avait été pourtant recherché avant le départ de l’avion. En effet, le serpent avait été repéré par des salariés de l’aéroport, aperçu sous l’avion.
Seulement voilà, leur fouille méticuleuse de l’avion n’avait pas permis de trouver le cobra du Cap, ce qui laissait croire à sa fuite. Force est de constater qu’il était finalement bien caché dans le cockpit.