Fraude à la CAF : trahie par ses publications Facebook, elle doit rembourser 25 000 € de prestations sociales

Une personne reconnue coupable d'avoir arnaqué la CAF s'est faite prendre en flagrant délit de mensonge, trahie par ses partages sur les réseaux sociaux.

Bien mal acquis ne profite jamais !

Coupable d’une fraude aux prestations sociales, une femme a été sommée de rembourser plus de 25 000 euros à la CAF (Caisse d’allocations familiales), trahie par ses publications partagées sur Facebook.

L’histoire remonte à 2019 mais refait surface ces derniers jours sur les réseaux, comme pour mieux dénoncer ces pratiques douteuses.

Crédit photo : Istock

Elle fraude mais se fait prendre, trahie par son… mur Facebook

À l’époque, nos confrères du Dauphiné Libéré s’étaient fait l’écho de cette affaire qui avait permis à cette fraudeuse peu scrupuleuse, âgée de 50 ans, de toucher la bagatelle de 25 122 euros d’allocations entre 2014 et 1018, en se déclarant mère célibataire isolée.

Or cette commerçante, domiciliée dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, ne vivait pas seule mais en concubinage. Cette dernière partageait en effet sa vie avec un homme de 45 ans.

Les agents de la CAF se sont aperçus de la supercherie en observant les publications Facebook de la quinquagénaire. La fraudeuse a donc été trahie par le déballage de sa vie privée sur les réseaux sociaux

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Elle n’a d’ailleurs pas cherché à nier devant les enquêteurs et le tribunal, plaidant « une précarité financière avérée ». Son compagnon a reconnu sa complicité.

Le couple a a été condamné au pénal à 1 500 euros d’amende chacun avec sursis. Dans le même temps, la CAF a exigé que les sommes perçues soient restituées.

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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.