Un homme fortement alcoolisé a voulu s'en prendre à des gendarmes par l'intermédiaire de son... chien.
L'alcool est dangereux pour la santé, mais en abuser peut également vous conduire devant la justice.
Illustration dans le Loir-et-Cher, où un homme complètement ivre a récemment été condamné pour avoir voulu en découdre avec des gendarmes. Ce fait divers, raconté par nos confrères de La Nouvelle République, rappelle à quel point la consommation excessive de boissons alcoolisées peut faire basculer une vie du jour au lendemain.
Image d'illustration. Crédit photo : iStock
Ivre, il s'en prend aux gendarmes et demande à son chien de les mordre
Les faits, qui ont eu lieu dans la commune de Saint-Dyé-sur-Loire, remontent au 9 juillet dernier.
Ce jour-là, un quadragénaire franchit la ligne jaune et s'en prend à des gendarmes en demandant notamment à son chien d'attaquer ces derniers. Quelques instants plus tôt, son médecin traitant avait alerté la gendarmerie en indiquant que la mère de l'individu lui avait fait de troublantes révélations. Elle avait en effet confié au praticien que son fils, avec lequel elle vit, croyait voir « des personnes dans la maison » et qu’il était capable de « faire usage d’armes ».
Une fois sur place, les gendarmes constatent que l'homme, qui souffre d'alcoolisme, est en état d'ébriété avancé. S'ensuit alors une altercation qui va vite dégénérer. Dans la cohue, l'individu gifle un militaire puis en mord un autre à la jambe. Il ordonne ensuite à son chien de les... manger. « Mange-les, ça en fera deux de moins. Enterre-les dans le jardin, on ne les verra pas. », lance-t-il ainsi sous les yeux médusés des gendarmes, qui finissent par le maîtriser.
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Jugé récemment par le tribunal correctionnel de Blois, il a été condamné à huit mois de prison, assortis d’un sursis probatoire.
Absent à son procès, cet homme de 44 ans - qui avait près de 3,2 g d’alcool par litre de sang au moment des faits - « est dans l’incapacité de ne pas boire une seule journée », selon son avocate Me Sarah Lévêque. « Il est en rupture de soins et meurt à petit feu », a ajouté cette dernière, qui a par ailleurs précisé que son client avait une consommation quotidienne depuis une vingtaine d'années.