Le 3 août dernier, un passager handicapé est resté coincé dans un train SNCF, faute d’agent pour l’aider à descendre à sa gare d’arrivée. Il réclame 3 000 euros d’indemnités à la SNCF.
Cela devait être un simple trajet sur le réseau inter-régional, mais le voyage a vite tourné au cauchemar pour Jacques Anselme, usager âgé de 77 ans. Le 3 août dernier, ce dernier embarque en gare du Tréport, en Seine-Maritime, pour se rendre à Beauvais dans l’Oise.
En situation de handicap, il se retrouve alors dans l’impossibilité de descendre à sa gare d’arrivée par ses propres moyens. Hélas, aucun agent SNCF n’est présent pour l’aider à descendre contrairement à ce qui est prévu par le service “Assistance voyageur handicapé”.
Coincé dans le train tel un otage, il n’a eu d'autre choix que de rester jusqu’au terminus, qui était la gare du Nord à Paris. Le septuagénaire a ensuite dû prendre un taxi, payé par la SNCF, pour rentrer chez lui.
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Quelques jours après cet interminable voyage, Jacques Anselme dénonce aujourd’hui les conditions du trajet et l’inconfort dans lequel il s’est retrouvé. Il a notamment été privé de médicaments et de nourriture pendant trois heures : “J’ai uriné trois ou quatre fois dans mon pantalon”, indique-t-il à BFMTV.
La SNCF évoque une série de “mauvaises décisions”
Il demande désormais un dédommagement à la SNCF qui s’est seulement contenté de proposer de rembourser le prix du billet. Interrogée par BMFTV, la société ferroviaire évoque une série de “mauvaises décisions” et de “problèmes techniques”.
Selon la SNCF, un retard sur un train précédent aurait généré l’annulation de la prise en charge du voyageur en situation de handicap, sans que ce dernier ne soit alerté : “TER Hauts-de-France est absolument désolé des conditions de voyage vécues par M. Anselme (...) Nous avons lancé une enquête pour que cela ne se reproduise pas”, explique la SNCF à la chaîne d’informations.
Cependant, Jacques Anselme ne compte pas se contenter de cela et s’est lancé dans un bras de fer puisqu’il réclame 3 000 euros de dédommagement à la SNCF.
Affaire à suivre…
