De plus en plus de Parisiens s'inquiètent à l'idée de ne pas réussir à louer leur logement pendant les Jeux olympiques.
Et on reparle des logements loués pendant les JO.
Souvenez-vous, il y a deux semaines, nous évoquions le spleen des propriétaires parisiens, qui ne parvenaient pas à louer leurs biens pour les Jeux olympiques. Beaucoup de ces derniers ne cachaient pas leur déception et notamment ce couple résidant dans le XVIe arrondissement de la capitale, qui ne comprenaient pas pourquoi son splendide appartement ne se louait pas.
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Ces propriétaires parisiens qui déchantent à l'approche des JO
À l'approche de la cérémonie d'ouverture, beaucoup connaissent le même sort et un nombre incalculable de logements n'ont toujours pas trouvé preneurs. La faute à des tarifs bien trop élevés. Il faut dire que la promesse de louer les biens à prix d'or a fait tourner la tête de nombreux propriétaires, qui ont peut-être eu la folie des grandeurs.
Mais la réalité est aujourd'hui brutale et certains déchantent, comme ont pu s'en apercevoir nos confrères de BFM TV qui ont rencontré quelques-unes de ces personnes désabusées.
L'une d'entre elle, prénommée Éva, ne pensait pas galérer autant lorsqu'elle a proposé son logement pour 300 euros la nuit. Mais cet appartement de 41 m2, situé dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.
« Je suis propriétaire, j'ai voulu en profiter pour me faire de l'argent et apparemment, on pouvait louer son appartement pour extrêmement cher parce que ça allait être des JO à succès. Mais ça n'a pas été le cas, je n'ai même pas réussi à le louer », déplore ainsi la jeune femme.
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Une situation que vit également une certaine Adriana Herani qui possède un petit T2 dans le même arrondissement, du côté de Barbès, un quartier considéré par certains comme peu hospitalier. Souhaitant louer cet appartement 300 euros la nuit, la propriétaire a vite déchanté, car, comme il fallait s'y attendre, le bien n'a attiré aucun locataire, malgré des commentaires positifs.
Désabusée de n'avoir « toujours personne », Adriana a décidé d'abaisser le prix de la nuitée à... 250 euros.
Pas sûr néanmoins que cet effort soit suffisant pour que l'appartement trouve preneur...