En matière de lutte contre le réchauffement climatique, tous les combats se valent. Pour limiter les émissions de gaz produits par les… pets de vache, les Néo-Zélandais ont donc décidé d’agir. Précisions.
Vous l’ignorez peut-être mais lorsqu’elles pètent, les vaches françaises produisent autant de gaz à effet de serre en un an que 15 millions de voitures !
Ceci a de quoi faire sourire mais c’est pourtant une réalité. La rumination et la digestion des bovidés engendrent des pets nocifs qui émettent en effet des quantités importantes de méthane, un gaz 25 fois plus réchauffant que le CO2.
Face à ce problème environnemental, de nombreux pays songent à limiter ces émissions sans toutefois trouver de réelles solutions.
Mais la volonté est là.
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Pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, la Nouvelle-Zélande veut taxer les pets de vache
Bien décidée à contenir l’impact des flatulences bovines, la Nouvelle-Zélande envisage par exemple de taxer les... pets de vache.
Le pays d’Océanie, qui compte un cheptel de 6 millions de bestiaux, veut ainsi devenir la première nation à instaurer un système de taxe visant à réduire les émissions agricoles de gaz à effet de serre.
Une proposition de loi en ce sens a été faite ce mardi 11 octobre.
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« La proposition signifie que les agriculteurs néo-zélandais seront les premiers au monde à réduire les émissions agricoles, ce qui permettra à notre plus grand marché d’exportation de bénéficier d’un avantage concurrentiel dans un monde de plus en plus attentif à la provenance de ses aliments », a déclaré la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, dans des propos rapportés par France Inter.
Tout ceci n’en est encore qu’à l’état de projet mais la Nouvelle-Zélande entend bien s’attaquer au problème en espérant trouver un accord l’an prochain pour la mise en place d’une taxe en 2025.
Affaire à suivre !