Se croyant espionné dans sa piscine, il sort son fusil de chasse et... abat un drone Enedis

Ce mercredi 14 août, un habitant du Vaucluse a jugé bon d’abattre un drone qui survolait sa propriété alors qu’il était dans la piscine. La société Enedis, a qui appartenait l’engin volant, a décidé de porter plainte.

Depuis quelques années, la société Enedis a mis en place un système de surveillance et d’inspection des réseaux de lignes à haute tension avec des drones. Cependant, ces engins volants ne sont pas à l’abri d’un incident si les particuliers ne sont pas vraiment informés de leur présence.

C’est ce qu’il s’est passé à Robion, une commune du Vaucluse, le mercredi 14 août dernier. Vers 10h du matin, le propriétaire d’une maison se prélassait tranquillement dans sa piscine lorsqu’il a aperçu un drone survolant sa propriété.

Se croyant observé et espionné, il a alors saisi un fusil de chasse pour abattre l'appareil. Il ignorait qu’il s’agissait en réalité d’un drone de la société Enedis, missionné pour regarder s’il y avait un éventuel point de contact entre la végétation et les lignes à haute tension.

Une piscine vue par un droneCrédit photo : iStock

La société Enedis porte plainte contre l'habitant

Enedis a donc décidé de porter plainte dès le lendemain contre l’habitant. Ce dernier a été convoqué par la gendarmerie pour faire l’objet d’une enquête pour "destruction d’un bien appartenant à autrui par moyen dangereux".

Il risque tout simplement la suspension de son permis de chasse.

Un drone EnedisCrédit photo : Enedis

Si jamais il vous arrive la même expérience, à savoir apercevoir un drone au-dessus de votre propriété, l’abattre n’est donc pas le réflexe à adopter. En effet, il est conseillé d’appeler directement les forces de l’ordre pour être sûr du bien-fondé de l’utilisation du drone.

Enfin, si vous êtes vous-même utilisateur d’un drone, il est nécessaire d’avoir une autorisation. Pour un particulier, l’objet volant ne doit jamais survoler les habitations à moins de 150 mètres.


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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef