«Nain porte quoi» : une boîte de nuit organise un combat de nains et provoque l'indignation

Depuis quelques jours, un combat de nains organisé dans une discothèque à Toulouse fait polémique et indigne le gouvernement.

À Toulouse, une boîte de nuit a décidé d’organiser le 11 avril prochain un combat de nains dans le cadre d’une soirée intitulée «Nain porte quoi». Les organisateurs ont annoncé l’événement dans une vidéo publiée ce mercredi 13 mars sur TikTok, rapporte BFM TV.

La publication - aujourd’hui supprimée - est rapidement devenue virale. En effet, elle a récolté plus de 370 000 vues en l’espace de quelques heures. L’annonce invite les personnes à réserver leurs places rapidement en raison de «l’engouement» généré, précise la chaîne d’information.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce combat de boxe ne passe pas auprès de Violette Vianney, la présidente de l’Association des personnes de petite taille.

«Derrière ça, ce sont tout un tas d’activités dites récréatives qui posent problème, comme les spectacles avec les taureaux. Alors, ok, il y a liberté individuelle mais celle-ci ne doit pas porter atteinte à la dignité des personnes (…)», a-t-elle expliqué auprès de 20 Minutes.

Et la loi dans tout ça ?

Contactée par BFM TV, Falida Khattabi, la ministre chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées, condamne, elle aussi, ce type d’événement qu’elle juge «dégradant» :

«Les deux boxeurs ne sont pas invités dans le cadre d’une événement sportif, mais bien en raison de leur handicap et, de surcroît, pour s’en moquer. C’est inadmissible et je le condamne fermement», a-t-elle déclaré à la chaîne. Ce n’est pas la première fois que la discothèque toulousaine organise un tel combat au sein de son établissement.

Crédit Photo : iStock

Vous l’ignorez peut-être, mais les combats de nains ne sont pas formellement interdits par la loi.

«Les activités en tant que telles ne sont pas interdites. Ce n'est pas pénalement répréhensible. Le problème est qu'il est à la charge des autorités locales, soit le maire ou le préfet. C'est à eux de s'en saisir. Ce n'est pas une loi qui interdit automatiquement», indique Violette Viannay à nos confères.

Source : BFMTV
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Au sujet de l'auteur :

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