Une mamie de 80 ans condamnée à 4 ans de prison pour avoir frappé sa petite-fille avec une pantoufle

En Turquie, une mamie de 80 ans risque de passer par la case prison parce qu’elle a frappé sa petite-fille majeure avec une pantoufle.

En Turquie, une dispute familiale impliquant un chausson pourrait envoyer une mamie derrière les barreaux.

Mais que s’est-il passé ? Comme le rapporte l’agence turque Demirören Haber Ajansı, les faits remontent au mois d’août 2024, dans la ville de Denizli (sud-ouest du pays).

Un soir, une violente altercation a éclaté entre Asiye Kaytan, une grand-mère de 80 ans, et sa petite-fille âgée de 18 ans.

Crédit Photo : Capture d'écran NTV

La raison ? La jeune femme - qui vit avec son aïeule - avait prévu de sortir. Mais sa colocataire âgée en avait décidé autrement. Pour empêcher l’adolescente de quitter le domicile, la vieille dame a employé les gros moyens.

D’après les informations des médias, elle a verrouillé la porte d’entrée. Elle a ensuite attrapé une de ses pantoufles et a frappé sa petite-fille au bras.

De son côté, la jeune fille s’est défendue en frappant sa grand-mère avec son téléphone portable. Résultat : celle-ci a reçu une légère blessure à la tête. Elle a été conduite à l’hôpital, et les deux femmes ont fini par se réconcilier.

La pantoufle de la discorde

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la querelle a eu de lourdes conséquences pour Asiye Kaytan. En effet, les autorités locales ont décidé d’ouvrir une enquête, et ce, malgré l’absence de plainte.

Néanmoins, le parquet a décidé de porter plainte contre la grand-mère. Celle-ci a été poursuivie pour «privation de liberté d’une personne par le recours à la force, à la menace ou à la tromperie», détaille l’acte d’accusation. Dans cette affaire, la pantoufle utilisée par la femme de 80 ans est considérée comme une arme. À noter que la propriétaire de la chaussure a été comdamnée à 4 ans et 2 mois de prison. 

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À la suite du verdict, la famille de l’octogénaire a décidé de faire appel. Depuis, Asiye Kaytan peine à se remettre de ses émotions.

« Est-ce que je vais aller en prison à mon âge ? Comment je vais pouvoir vivre là-bas ? Je peux à peine marcher. Personne ne devrait frapper son enfant avec une pantoufle, mais comment savoir que ça allait être considéré comme une arme ? », s’interroge la prévenue auprès de NTV.

Affaire à suivre…