À 86 ans, elle travaille toujours cinq jours par semaine et ne compte pas prendre sa retraite

Dans le Gard, une femme âgée de 86 ans travaille toujours cinq jours par semaine en tant que coiffeuse. Passionnée par son métier, elle refuse d’entendre parler de retraite.

Paulette Barbusse est une femme âgée de 86 ans qui a été coiffeuse toute sa vie. Elle a commencé à l’âge de 14 ans, en 1950, dans le salon de coiffure de son père, dans le Gard. Aujourd’hui, Paulette a 86 ans et elle travaille toujours, puisqu’elle a repris le salon de son père.

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« Je n’aimais pas du tout l’école, a-t-elle confié. Un jour, mon père m’a dit de venir l’aider dans son salon de coiffure et j’ai adoré. J’ai passé mon brevet professionnel de coiffure à l’école de Nîmes et je l’ai obtenu haut la main. Mon père a travaillé très dur pour ouvrir ce salon en 1936. C’était une évidence pour moi. »

Elle continue de travailler à 86 ans

Loin d’être fatiguée, la coiffeuse travaille cinq jours par semaine, du mardi au samedi, et elle gère son établissement toute seule. Elle commence sa journée à 9 heures et la termine à 17 heures. Toujours en forme, elle refuse d’entendre parler de retraite.

« Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire, je l’ai banni, affirme-t-elle. J’arrêterai un jour… Mais ce jour n’est pas encore arrivé. Pour moi, ce n’est que du bonheur de me lever le matin pour aller travailler. Je ne ressens pas la fatigue car j’aime ce que je fais. C’est plus qu’un métier, c’est avant tout une passion. Et puis je suis en excellente santé, donc pourquoi arrêter ? Les clients me disent que je ne fais pas mon âge ! »

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Au fil des années, Paulette s’est bâtie une solide clientèle et est réputée pour sa bonne humeur et son rire communicatif. Elle ne coiffe que les hommes, qui sont « moins pénibles et moins tatillons que les femmes ». Depuis qu’elle travaille, l’octogénaire a connu plusieurs générations de familles. En plus de se faire couper les cheveux, ses clients viennent pour lire le journal, boire un café ou simplement discuter.

Son métier est devenu une passion

Si son activité de coiffeuse est une véritable passion, c’est aussi un moyen pour Paulette de ne pas être seule. En effet, la vieille dame a perdu son mari en 2012, après cinquante ans de vie commune. Son métier lui permet de voir du monde et de discuter. Si la pandémie de Covid-19 a été très dure pour Paulette, qui a dû fermer son salon pendant plusieurs mois, tout va pour le mieux aujourd’hui.

« Je me sens chez moi dans mon salon, c’est ma deuxième maison. Dalida chantait qu’elle voulait mourir sur scène, moi je veux mourir dans mon magasin car c’est l’endroit où je suis la plus heureuse. »

En juillet prochain, Paulette fêtera ses 87 ans entourée de toute sa famille, mais aussi des gens du village.

Source : France Bleu
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Au sujet de l'auteur :

Arrivée tout droit de l’université, Lisa a fait ses premiers pas dans la rédaction web à Demotivateur. Armée de ses mots, elle aspire avant tout à partager des informations pour sensibiliser aux sujets qui lui tiennent à cœur, comme les enjeux environnementaux et la cause animale. En plus de son goût pour la musique, la gastronomie et le cinéma, Lisa a un petit plaisir caché pour l’astrologie.