Un contrôleur de train fait l'objet d'une plainte pour le moins rocambolesque en Belgique.
C'est une affaire qui a de quoi faire sourire, mais qui en dit long de la haine que se vouent certains Flamands et Wallons, en Belgique.
Une plainte a été déposée contre un contrôleur de train belge pour un simple... « bonjour », adressé à un voyageur néerlandophone.
Si les faits remontent à l'automne dernier, ils font la Une, aujourd'hui, de certains médias locaux, car l'affaire met en lumière le problème récurrent de l'usage des différentes langues parlées chez nos voisins du plat-pays.
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Un contrôleur poursuivi pour avoir dit... « bonjour » à un passager
La scène, racontée par plusieurs de nos confrères, a eu lieu le 7 octobre 2024, à bord d'un train de la SNCB (Société nationale des chemins de fer belges) reliant les villes de Malines, en terres flamandes, et Bruxelles, la capitale (territoire bilingue).
En plein trajet, alors que le train se trouve encore dans les Flandres, Ilyass Alba, chef de bord, effectue sa ronde et en profite pour saluer les passagers. Il adresse donc un « Goeiemorgen » (« bonjour » en néerlandais, NDLR), avant d'utiliser l'équivalent français. Sans le savoir, il vient de commettre une petite infraction au règlement linguistique, qui stipule que les annonces faites par les contrôleurs doivent être exclusivement en néerlandais lorsque le train circule en territoire flamand.
Mécontent, un passager néerlandophone, originaire des Flandres, le lui fait d'ailleurs remarquer et lui signifie son intention de déposer une plainte auprès de la SNCB.
Stupéfait par la réaction de ce voyageur, Illyass partage alors cette anecdote sur les réseaux sociaux, où il est très suivi, sans se douter que l'affaire va prendre des proportions inattendues. Car dans la foulée, une petite polémique va en effet éclater, divisant les Flamands et les Wallons, à tel point que le ministre démissionnaire de la Mobilité va être contraint de réagir, en exhortant la SNCB à faire preuve de davantage de souplesse dans l'application des lois linguistiques.
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Finalement, l'entreprise de transports publics a affirmé qu'elle examinerait cette plainte, mais elle a tenu à rassurer son employé, en lui promettant qu'il ne serait pas licencié et qu'il n'y aurait « pas de conséquences juridiques supplémentaires ».
Une déclaration qui a fait bondir le CD&V, le Parti conservateur néerlandophone.
Affaire à suivre...
