Une entreprise, spécialisée dans le commerce d'aliments, a été épinglée pour des pratiques honteuses.
Ils vendaient de la viande avariée, en toute impunité !
Un commerce, aux pratiques plus que douteuses, vient d'être épinglé après la découverte de marchandises impures destinées à la clientèle. Spécialisée dans la vente de produits agro-alimentaires, cette entreprise se retrouve aujourd'hui au cœur d'un scandale sanitaire sans précédent.
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Ils vendaient de la viande avariée et utilisaient de la... javel
Basée à Palma, sur l'île espagnole de Majorque, cette boutique avait mis en place un fonctionnement interne à peine croyable avec, pour seul mort d'ordre, le profit.
Les gérants sont en effet accusés d'avoir commercialisé des aliments avariés au mépris de toutes les règles d'hygiène. De l'eau de... javel a notamment été utilisée pour masquer la puanteur de la viande pourrie, vendue aux clients.
C'est en menant une inspection sanitaire au sein de l'établissement que des agents de la Guardia Civil et de la direction générale de la Santé publique ont découvert l'innommable. En analysant les stocks sur places, ces derniers ont ainsi constaté que l'entreprise procédait à des manipulations frauduleuses et honteuses pour pouvoir vendre des pièces de viandes, dont la date limite de consommation était pourtant dépassée.
Le système mis en place fait froid dans le dos. Afin de commercialiser ces morceaux impropres à la consommation, l'établissement en découpait les bouts les plus détériorés, pour ne pas éveiller les soupçons, puis rinçait la viande à l'eau de javel pour masquer l'odeur de la pourriture. Et ce n'est pas tout ! Les gérants falsifiaient ensuite les numéros des lots pour ne plus que les dates de péremption des aliments apparaissent.
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Au total, les autorités ont saisi pas moins de 231 kilos de denrées impures. Mais combien ont-été commercialisées et surtout consommée par la population ? Impossible d'y répondre pour l'heure.
Cinq employés de l'entreprise, dont 4 hommes et une femme, sont actuellement dans le collimateur de la justice. Tous sont suspectés d’être directement impliqués dans ces pratiques honteuses et dangereuses.
L’enquête sanitaire est toujours en cours.
