Dans cette université française, les étudiants transgenres peuvent changer de prénom en 48 heures

Engagée pour la cause LGBT+, une université française a mis en place une mesure pour faciliter l’utilisation du prénom d’usage pour ses étudiants transgenres.

Soucieuse du bien-être de ses étudiants, l’Université d’Orléans a mis en place une série d’actions pour agir contre les discriminations liées aux orientations sexuelles et identités de genre.

Et ce n’est pas tout. Pour améliorer l’inclusion des personnes LGBT+, la faculté orléanaise a signé une convention avec l’association Gay et Lesbienne du Loiret.

Le drapeau LGBT Crédit Photo : iStock

« Cette convention formalise des actions déjà existantes tout en renforçant nos engagements », a indiqué dans les colonnes du Parisien Didier Chavrier, vice-président de l’établissement.

Comme le précise le quotidien régional, l’administration de l’école a instauré une nouvelle mesure visant à soulager le quotidien des élèves transgenres.

Les étudiants transgenres peuvent changer de prénom

Désormais, les étudiants concernés ont la possibilité de changer de prénom en 48 heures. Ils pourront ainsi utiliser leur prénom d’usage sur les documents internes. À la mairie, les délais varient entre six mois et un an.

«L’Université d’Orléans facilite l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes transgenres de façon à éviter les différentes démarches administratives conduisant les étudiant·es ou personnels transgenres à devoir expliquer perpétuellement que leur identité de genre ne correspond pas à ce qui est indiqué sur leur carte nationale d’identité», a indiqué la faculté sur son site internet.

Passeport et carte d'identité françaisCrédit Photo : iStock

Mélanie Rocher, présidente de GAGL45, a salué l’initiative et l’engagement de l’Université d’Orléans.

« C’est l’un des rares établissements où les changements de prénom d’usage sont aussi rapides. Cela témoigne d’une réelle volonté de soutenir les étudiants concernés», a-t-elle indiqué au Parisien.

Toujours selon les informations du média, l’établissement prévoit d’installer des toilettes non genrées.

« Nous avançons prudemment sur ces sujets sensibles afin de garantir une acceptation collective », a expliqué Didier Chavrier.

Source : Le Parisien
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Au sujet de l'auteur :

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