Alors qu’elle était persuadée qu’il s’agissait d’une arnaque, la victime s’est fait avoir à cause d’un malentendu.
L’arnaque du faux livreur de colis est l’une des plus répandue. Malgré les alertes lancées, de nombreuses personnes en sont encore victimes, comme nous le rappelle le quotidien Charente Libre. La dernière victime en date est une Charentaise de 35 ans. Avant les fêtes de fin d’année, Carole Tabuteau attendait impatiemment un colis.
Un jour, elle reçut le SMS d’un livreur lui indiquant que son colis n’avait pu être déposé dans sa boîte aux lettres. À la place, le livreur lui suggérait de cliquer sur un lien afin de choisir un point relais où récupérer sa commande. Mais la jeune femme n’a pas cru à l’histoire, persuadée qu’il s’agissait d’une arnaque.
Cependant, les jours passèrent et Carole Tabuteau ne reçut toujours rien. Elle commença à se dire que le SMS n’était peut-être pas frauduleux. Elle fit alors machine arrière et cliqua sur le lien d’un site semblable à celui de Mondial Relay avant de renseigner un point relais et de payer les 99 centimes demandés. Sauf que pour ce faire, la Charentaise avait renseigné ses données bancaires.
Elle croit parler à son conseiller bancaire
Crédit photo : Thitima Uthaiburom/ iStock
La jeune femme pensait le problème réglé, mais le colis n’était toujours pas arrivé. Lorsqu’elle se rendit sur le vrai site de Mondial Relay et entra le numéro de suivi donné par le faux livreur, elle comprit qu’elle venait de se faire arnaquer. Aucun numéro ne correspondait.
Elle contacta Boursorama, sa banque en ligne, afin de parler à un conseiller. Carole Tabuteau reçut ensuite plusieurs appels d’un numéro anonyme qui s’avérait être un faux conseiller bancaire. Mais la Charentaise ne s’est pas inquiétée puisqu’elle attendait cet appel. Son faux conseiller bancaire lui suggéra alors de valider les messages qu’elle allait recevoir sur son application.
Bien mal lui en a pris. Carole Tabuteau valida trois opérations de 109,58€, 300€ et 892,41€. L’homme au téléphone lui demanda également d’augmenter son autorisation de découvert. C’est là que la jeune femme comprit qu’elle se faisait arnaquer. Carole Tabuteau mit fin à la conversation mais il était déjà trop tard, elle avait perdu 1300 euros.
Elle déposa plainte, mais ne put pas être remboursée, Boursorama estimant que les opérations avaient été effectuées sur le service de paiement Apple Pay et que leur cliente les avait validées. Une mésaventure qui rappelle qu'il faut toujours faire attention aux messages dont on n'est pas sûr de la provenance.