Voici le réflexe à adopter quand la police veut nous contrôler, en voiture.
Lorsque les policiers nous arrêtent au volant pour procéder à un contrôle de routine, on ne sait jamais sur quel pied danser.
S'il est conseillé de garder son calme, certains ont toujours tendance à faire preuve de nervosité et finissent par attirer, malgré eux, l'attention au point que leur comportement soit perçu comme suspect alors qu'ils n'ont rien à se reprocher.
Se faire contrôler peut, il est vrai, s'avérer impressionnant, surtout la première fois, mais rien ne sert de paniquer.
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Répondre par l'affirmative à cette question des policiers n'est jamais conseillé
Si les forces de l'ordre vous contrôlent, c'est soit parce qu'il s'agit d'une simple vérification, soit parce que vous avez commis une infraction. Dans les deux cas, le mieux est de garder son calme et de rester courtois.
En revanche, n'essayez pas de jouer au plus malin et évitez des déclarations qui pourraient vous pénaliser. Abstenez-vous par exemple de répondre par l'affirmative à certaines questions, car cela pourrait vous trahir.
Ainsi, comme le rappelle le site vosnews.fr, les policiers ont coutume de poser une question bien particulière et en apparence anodine, lors des contrôles. Et gare à la réponse que vous apporterez, car celle-ci pourrait influencer le degré de sanction.
« Savez-vous pourquoi nous vous avons arrêté ? ». Telle est cette question stratégique que les policiers ont l'habitude de poser avec pour objectif d'obtenir un aveu de culpabilité de la part des automobilistes. Si jamais l'un de ces derniers répond « oui », il confirme ainsi les soupçons des agents qui n'ont plus qu'à dresser la contravention.
« Selon les experts, ce petit aveu peut parfois se transformer en preuve que les forces de l’ordre peuvent utiliser contre vous dans un contexte judiciaire ou administratif », précise par ailleurs vosnews.fr.
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En résumé, répondre par l'affirmative revient à reconnaître que vous avez commis une infraction - plus ou moins grave - ce qui engendre amende, pertes de points ou encore, dans les cas les plus graves, le retrait du permis de conduire.
Cela signifie par ailleurs que vous aviez conscience d'enfreindre la loi quand vous avez commis votre délit routier, ce qui pourrait être utilisé contre vous ultérieurement en cas de contestation par exemple.
Vous l'aurez compris, mieux vaut faire profil bas et demander aux policiers ce qu'ils vous reprochent, plutôt que de reconnaître machinalement une erreur dont vous n'êtes peut-être même pas conscient.
Enfin, gardez à l'esprit que le meilleur moyen d'éviter les contrôles de police - hors vérifications aléatoires de routine - est de conduire en respectant les règles, cela va de soi.