Du haut de ses cinq ans, un enfant scolarisé dans une école maternelle des Hauts-de Seine fait vivre l’enfer à ses camarades de classe. Une situation invivable pour les parents d’élèves, qui souhaitent son départ.
À Chaville, une commune située dans le département des Hauts-de-Seine, une école maternelle fait face aux problèmes de comportement d’un enfant de cinq ans, scolarisé en grande section, rapporte Le Parisien.
Comme le précise le quotidien régional, le petit garçon est inscrit dans cet établissement depuis le mois de novembre 2023. Depuis, ce dernier fait vivre l’enfer à ses camarade de classe, ainsi qu’au corps enseignant.
Gros mots, menaces, manque de respect… Le garçonnet multiplie les actes violents et problématiques.
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Face à cette situation, deux associations de parents d’élèves ont adressé une lettre au Rectorat pour dénoncer les agissements de l’enfant.
Comme le précise le document, la petite terreur «tape les enfants et les adultes, lance des objets, y compris des chaises et des couteaux à la cantine, détruit le mobilier, dit des grossièretés et des menaces qu’un enfant de son âge ne devrait pas dire, fait des doigts d’honneur (…)».
La missive mentionne également que l’élève en question «pousse les autres enfants, force les filles à l’embrasser ou cherche à regarder leur culotte, voire leur vulve, et ne semble accepter aucune limite posée par l’adulte».
Trois plaintes déposées contre l'enfant
Le comportement incontrôlable de l’enfant s’est traduit par trois plaintes déposées contre lui, auprès de la brigade de protection de la famille.
Selon les informations du Parisien, des mesures ont été mises en place pour canaliser l’enfant, comme une classe réduite à 20 élèves, l’ajout d’un animateur périscolaire ou encore la présence d’une Atsem à temps plein.
Mais hélas, ces mesures se seraient révélées inefficaces. Aujourd’hui, les parents s’inquiètent pour la sécurité de leurs enfants.
Les agissements de l’élève perturbent le climat de la classe. Ainsi, certains enfants ont commencé à se gratter les peaux des ongles, faire pipi au lit ou pleurer en se rendant à l’école.
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D’autres ont adopté le même comportement que le fauteur de troubles. Ils se montrent violents envers leurs frères et sœurs ou répètent les gros mots entendus en classe.
Alors que l’élève en question est absent jusqu’à la mi-novembre, les familles des autres enfants espèrent que ce dernier fera l’objet d’un départ définitif.