Si l’on impute souvent les causes du cancer au tabagisme, il existe bien d’autres facteurs qui peuvent augmenter les risques d’apparition de certains cancers. En effet, une mauvaise alimentation n’y est pas non plus étrangère.
On peut être non-fumeur et contracter un cancer ! Tout simplement parce que le tabac n’est pas le seul responsable à pointer du doigt lorsqu’il s’agit de trouver les causes de cette infection que l’on appelle « la maladie du siècle ». En effet, en plus du tabac, l’alcool et le surpoids (lié à une mauvaise alimentation), peuvent être des facteurs déterminants dans le développement d’un cancer.
Pixabay
On évalue, chaque année, au moins 140 000 cas de cancers liés à des facteurs que l’on estime évitables. Parmi ces facteurs, l’alimentation en fait évidemment partie puisque 18 000 cas de cancer seraient attribués à un excès de poids, couplé à un manque d’activité physique.
Ce n’est pas un secret : avoir une alimentation équilibrée et faire du sport régulièrement est la clé pour limiter les risques auxquels peut s’exposer votre organisme, y compris les risques de cancer.
Quels aliments sont-ils les plus favorables au développement de cancers ?
Au premier rang des aliments accusés se trouvent la charcuterie et la viande rouge ! Comme beaucoup d’autres aliments, ce qui nous paraît si bon gustativement peut s’avérer dangereux pour notre organisme si l’on ne modère pas sa consommation.
Pixabay
En effet, une expertise collective de l’Institut national du Cancer (INCa) datant de 2015 soulignait le niveau de preuve élevé concernant l’association entre viandes rouges (bœuf, veau, mouton, agneau et porc), charcuteries et risque de cancer colorectal.
Cette expertise se basait sur plusieurs études qui ont analysé les mécanismes biologiques plausibles. L’une d’elles révélait la consommation trop importante de fer héminique présent dans la viande rouge. Le fer héminique génère un stress oxydatif qui forme des composés cancérogènes.
Afin de réduire au maximum le risque de cancer causé par la viande rouge, il est recommandé de limiter la consommation de cet aliment à 500 grammes par semaine maximum. Pour la charcuterie, l’OMS estime que dépasser 50 grammes par jour augmente le risque de 18% de souffrir d’un cancer.
Pixabay
Très présent dans la charcuterie, le sel fait également partie des aliments à limiter au maximum puisque sa consommation excessive altère la paroi de l’estomac, abîmant les cellules et causer un cancer de l’estomac.
Enfin, pour les fumeurs et anciens fumeurs, il est conseillé de ne pas prendre de compléments alimentaires à base de bêtacarotène comme le signale l’INCa : «La consommation de bêtacarotène à fortes doses (supérieures à 20 mg/jour) augmente l’action cancérigène du tabac et favorise la production de radicaux libres».