Une déclaration du président de la République, qui a affirmé avoir « très envie » d'« emmerder » les non-vaccinés a fait l'effet d'une bombe ce mardi. Précisions.
C’est une petite phrase qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd !
À l’occasion d’un échange avec des lecteurs du quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, Emmanuel Macron s’est fendu d’une déclaration choc à propos des personnes n’ayant pas encore franchi le pas de la vaccination contre le Covid-19.
« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder », a ainsi déclaré le chef de l’État, provoquant l’ire de l’opposition ainsi qu’une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux.
Des propos qui ont ensuite précipité l’interruption des débats sur le pass vaccinal à l’Assemblée nationale, au lendemain d’une suspension surprise de séance qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre.
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« Les non-vaccinés », Emmanuel Macron a « très envie de les emmerder »
Cette phrase lourde de sens a été lâchée par Emmanuel Macron alors que ce dernier répondait à une question d’un lecteur portant sur l’application du futur pass.
« En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise. Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. D’ailleurs, la quasi-totalité des gens, plus de 90 %, y ont adhéré. C’est une toute petite minorité qui réfractaire », a d’abord rappelé le président de la République.
« Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force », a-t-il poursuivi.
Malgré cette prise de position, Emmanuel Macron n’envisage toujours pas de rendre la vaccination obligatoire.
« Faisons l’hypothèse : si demain je dis : 'pour tous les adultes, il faut être vacciné'. Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? », a-t-il ainsi déclaré, refusant toutefois l’éventualité d’instaurer un triage des patients en fonction de leur statut vaccinal.
Des propos qui n’ont pas fini de faire parler !