Avis aux automobilistes, cette nouvelle arnaque au pare-brise fait des ravags en France.
Ce n’est un secret pour personne : les arnaques qui ciblent les automobilistes sont légion. Et cette nouvelle escroquerie commence à se répandre en France. Mais de quoi s’agit-il ? Cette pratique frauduleuse consiste à vous inciter à remplacer un pare-brise qui n'en a pas besoin.
En mai dernier, Marc, un retraité originaire de l’Eure, a bien failli en faire les frais. Ce dernier raconte sa mésaventure auprès de nos confrères d’Actu Eure. Tout a commencé lorsque l’homme a reçu un appel de l’entreprise S Glass, une société qui a affirmé agir au nom de l’État pour remplacer les pare-brise des voitures de plus de quatre ans.
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«Quand la personne s’est présentée, elle articulait mal et j’ai compris Carglass», explique l’octogénaire au site d’information. «Elle m’a expliqué que ma voiture ayant plus de trois ans il fallait que je change le pare-brise. Elle m’a fixé un rendez-vous pour le lendemain ».
Toujours selon les informations du média, Marc a reçu un mail de l’entreprise quelques minutes plus tard. L’objet du message ? Il devait envoyer sa carte verte, sa carte grise ainsi qu’une photo de son pare-brise.
Le retraité a porté plainte
Face à cette situation, le retraité n’a pas hésité à contacter son assurance, qui lui a confirmé l’arnaque : «La société en question m’a rappelé pour confirmer le rendez-vous mais comme j’avais eu la Matmut entre-temps, je n’ai pas donné suite. Le responsable devait me rappeler mais deux jours après je n’avais aucune nouvelle».
Contre toute attente, Marc a reçu un autre un coup de fil de ladite entreprise le lundi 16 octobre, soit cinq mois après le premier appel : « La personne que j’avais au téléphone s’est montrée insistante. Elle a tenté de m’intimider et m’a menacé. Ce qui m’a fait peur, c’est qu’elle savait quel véhicule j’ai, son âge et le nom de mon assurance ».
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Face à l’agressivité de son interlocuteur, Marc a décidé de se rendre à son assurance et à la gendarmerie pour porter plainte. À la suite de ses recherches sur Internet, il a découvert que la société S Glass - qui n’existe pas- avait fait l’objet de plusieurs signalements.