Les voitures-radars sont de plus en plus nombreuses. Découvrez cette astuce qui permet de les repérer facilement et d’éviter les amendes liées aux excès de vitesse.
En plus des radars fixes, de plus en plus de voitures-radars circulent sur les routes. Conduites par des prestataires privés, ces voitures se fondent dans la circulation. Cependant, elles contiennent un radar qui flashe les automobilistes au moindre excès de vitesse.
Au départ, ces véhicules étaient reconnaissables par leur couleur vive mais avec le temps, ils ont réussi à se fondre dans la masse. Pourtant, il existe une astuce qui permet de les identifier au premier coup d’œil.
Reconnaître une voiture-radar
Premièrement, les voitures utilisées pour transporter des radars sont des véhicules courants comme des Peugeot 308, des Dacia Sandero et des Renault Mégane. Pour les reconnaître facilement, apprenez à identifier ces marques. Faites également attention aux plaques d’immatriculation : celles utilisées par les voitures-radars ont un format spécifique et un support en plastique réfléchissant. La police de caractères est également différente de celles des autres plaques. Pour information, certaines plaques connues sont recensées sur ce site.
Si ces astuces peuvent vous aider à identifier des voitures-radars, un détail doit attirer votre attention : sur la vitre arrière de la voiture, le radar est visible. Il s’agit d’un dispositif infrarouge sous la forme d’un rectangle noir aux contours gris foncé, qui est collé en haut et au milieu de la vitre arrière. De nuit, des petits LEDs rouges s’illuminent et rendent le véhicule facilement identifiable, et ce même de loin.
Crédit photo : Auto Plus
Pour information, les voitures-radars flashent les véhicules qui les croisent et passent devant elles. Il est donc possible de se rapprocher puisque c’est uniquement lorsque vous les dépasserez que vous risquerez d’être sanctionné.
Quant à ceux qui se demandent si les sites internet, qui recensent ces voitures-radars, sont légaux, ils seront ravis d'apprendre que la réponse est oui. C'est du moins ce qu'affirme Maître Jean Baptise Le Dall, avocat spécialisé dans le droit routier.
« C’est parfaitement légal (...) rien n’interdit de publier les numéros de plaques de ces véhicules », précise ainsi l'intéressé dans les colonnes du journal L'Alsace.
« Aucune loi n’évoque une interdiction de diffuser les plaques d’immatriculation de ces véhicules banalisés, ou leur photographie. D’autant que ces sites ne publient pas les visages des conducteurs ou leur identité. Donc ces sites sont parfaitement légaux », poursuit l'avocat qui questionne tout de même le bien-fondé d'un tel procédé.
« On peut s’interroger sur l’utilité de divulguer ces informations. Certes, ces sites rendent publics les immatriculations de véhicules difficiles à reconnaître. Mais si l’automobiliste est en train de doubler en excès de vitesse, pensez-vous qu’il aura le temps ou la possibilité de lire toutes les plaques et de les comparer avec celles qui sont recensées sur le site ? », s'interroge-t-il.
Finalement, le moyen le plus sûr de ne pas risquer de contravention reste encore de ne pas dépasser la vitesse autorisée.