Un sauvetage d'animaux sauvages en captivité, évacués d'Ukraine vers la Pologne, a eu lieu au début du mois de mars. Récit.
C’est un long périple qui vient de s’achever !
15 animaux sauvages, qui vivaient jusqu’à présent dans un refuge ukrainien, ont été transférés en Pologne, pour y être mis en sécurité suite à l’invasion russe.
Six lions, six tigres, deux caracals et un chien sauvage d’Afrique ont ainsi été sauvés des bombardements qui font rage actuellement en Ukraine.
Eerder deze week wist Wild Animal Rescue, een dierenorganisatie nabij Kiev, met succes meerdere kwetsbare dieren van Oekraïne naar Polen te brengen. Gisteravond zijn ze tot onze opluchting veilig aangekomen bij onze partner @PoznanZoo #reddingsactie pic.twitter.com/FXFAdlRGxf
— Stichting AAP (@stichting_aap) March 4, 2022
Des animaux sauvages évacués d'Ukraine
Jadis maltraités par leurs propriétaires respectifs, ces animaux avaient été recueillis par l’association Wild Animal Rescue, basée près de la capitale, Kiev, actuellement assiégée.
Face à la menace de l’avancée russe, les membres de l’association ont donc décidé d’organiser ce transfert en camion vers la Pologne et le zoo de Poznań, situé à plus de 1 000 km de là.
Une opération périlleuse menée dans la nuit du 1er au 2 mars dernier et qui aura nécessité une forte mobilisation
Ce convoi inhabituel a d’abord contourné la région ukrainienne de Jitomir, pilonnée par les forces armées de la Fédération de Russie, avant de se trouver nez à nez avec des chars russes.
Comme l’explique la page Facebook du parc zoologique polonais, le camion a finalement pu rejoindre la frontière, où un autre véhicule a pris en charge les animaux pour les acheminer à Poznań.
Une fois arrivés sur place, ils ont été nourris et soigné par le personnel du zoo. Après quelques jours de repos, ils ont été envoyés dans divers refuges de protection animale, notamment en Espagne, en Belgique et dans le sud de la France.
Les voilà donc désormais hors de danger !
Quant à l’association Wild Animal Rescue, elle doit encore évacuer plusieurs dizaines d’autres animaux, restés à Kiev. Pour ce faire, elle négocie actuellement avec des réserves d’Europe de l’ouest susceptibles de les accueillir.