En Suède, un chasseur a révélé avoir mangé un ours en tacos après l’avoir tué. Il a justifié son geste en expliquant que l’animal l’avait attaqué, lui et son fils, et qu'il s'est défendu en l'abattant.
« Nous avions décidé dès le départ que si nous tuions un ours, nous ferions des tacos avec sa viande si elle était comestible ». Pär Sundström, un chasseur suédois, n’a pas fait dans la métaphore auprès du journal local Aftonbladet.
Le Suédois a réellement révélé comment il a transformé un ours en tacos lors d’un repas familial. Il raconte alors l’attaque qu’il a subi, en compagnie de son fils âgé de 14 ans, au mois d’août dernier.
Le duo part à la chasse dans une forêt située à proximité de la ville de Ljusdal, en Suède. C’est alors qu’un ours les attaque, mordant le quadragénaire au visage. Blessé, le père perd connaissance et se retrouve à la merci de l’ursidé.
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Son fils se met à asséner de nombreux coups en direction de la tête de l’ours “aussi fort que possible avec sa main serrée”. L’ours s’en est alors pris au jeune adolescent, attaquant son bras. Le chasseur a repris conscience et a tiré mortellement sur l’animal.
Une "vengeance ultime"
Se considérant miraculés, le père et son fils ont estimé avoir remporté un combat pour survivre. Et comme ils avaient l’idée dès le départ d’en faire un tacos, ils ont tenu parole. Des amis du chasseur s’occupent de dépecer la bête, avant que sa viande soit placée au congélateur.
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Six mois plus tard, ils ont donc dégusté la viande de l’ours dans diverses formes. En tacos, mais aussi en boulettes de viande, en brochettes ou en goulasch. Le chasseur a concédé au journal local que “cuisiner un taco avec un ours” qui l’avait “mordu au visage” pouvait être considéré comme la “vengeance ultime”.
Pär Sundström garde toujours des séquelles de ses blessures, avec des cicatrices visibles à vie sur son visage. Il prévoit de se faire opérer pour permettre de les atténuer.