Un élevage de lapin se retrouve dans la tourmente après la publication par l’association L214 d’images terribles, témoignant de la cruauté des lieux. Âmes sensibles, s’abstenir.
Sur tous les fronts, L214 continue sa croisade pour le bien-être animal et épingle cette fois un élevage de lapins, fustigé pour ses conditions atroces.
L’association, qui milite pour les droits des animaux a ainsi publié mercredi 24 août des images insoutenables dans lesquelles on peut voir notamment des lapins agonisant au milieu de cadavres en décomposition, ou encore des lapereaux « mutilés par leur mère stressée ».
Crédit photo : L214 / Capture d'écran
La cruauté qui transparaît de cette enquête en dit long sur les graves manquements dont se rend coupable le personnel.
Situé à Domalain, en Ille-et-Vilaine, l’établissement en question appartient à l’enseigne « Le Gaulois » qui se serait bien passée d’une telle publicité.
ENQUÊTE
— L214 éthique & animaux (@L214) August 25, 2022
Bienvenue dans l’élevage du président des producteurs de viande de lapin français
Cette viande est notamment vendue par #LeGaulois
Voici la réaction des vétérinaires qui ont vu ces images #LapinMadeinfrance
Fermons cet élevage https://t.co/tTAek4qfPJ pic.twitter.com/R63IHkYdPg
Un élevage de lapins de la marque Gaulois épinglé par L214
Si l’on en croit L214, l’élevage est dirigé par Frédéric Blot, qui n’est autre que le président de la Fédération nationale des groupements de producteur de lapins, dont le visage apparaît « d’ailleurs en photo sur l’étiquette des barquettes » vendues par « Le Gaulois », comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.
Crédit photo : Istock
L’association a décidé de porter plainte contre ce dernier auprès du procureur de Rennes, « pour le délit de mauvais traitements (défaut de soins des lapins malades ou blessés, installations inadaptées causant des souffrances, manipulations violentes) et pour le délit d’abandon (animaux laissés agonisants) contre la SCEA du Moulin ».
Le vétérinaire des lieux est également visé par cette plainte émise par L214 qui réclame par ailleurs la fermeture définitive de l’exploitation.
Affaire à suivre !