Présentation aujourd’hui d’une race de félin encore méconnue : le Lykoï que l'on surnomme chat loup.
Vous l’ignorez peut-être mais il existe des chats dont l'apparence n'est pas sans rappeler celle des... loups-garous. On les appelle les Lykoï !
Reconnue officiellement en 2015 par la TICA (The International Cat Association), cette race est en effet unique en son genre et on vous explique pourquoi.
Crédit photo : Christine Boulanger
Le Lykoï, une race de chat méconnue et unique
Surnommés chat-loups, les félins de cette race sont porteurs d’une mutation génétique rarissime dans leur génome, qui leur fait perdre leur fourrure dès leur naissance. Celle-ci est ensuite remplacée, en quelque sorte, par un pelage roan (poivre et sel), unique chez les félins, qui commence à pousser dès les premiers jours de l’animal.
Leurs sous-poils, en revanche, ne repoussent jamais, à l’inverse des chats domestiques. Le Lykoï en est donc dépourvu au niveau du nez, des yeux, des oreilles, du ventre, de la queue ou encore du bout des pattes. Toutes ces parties du corps étant nues.
Crédit photo : Christine Boulanger
Originaires des États-Unis, les Lykoï (du grec signifiant « loup ») sont le fruit d’une mutation génétique naturelle émanant d’un chat de gouttière à poils courts.
Les deux premiers spécimens ont vu le jour en 2010, il y a 12 ans, dans l’État de Virginie aux États-Unis. Quant au premier Lykoï européen, il est arrivé en France en 2013.
Crédit photo : Christine Boulanger
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Les Lykoï, une race de chat à ne pas confondre avec les Sphynx
Facilement reconnaissables, leurs grandes oreilles et leur aspect imberbe leur donnent une allure particulière comparable à celle d'un loup, d’où leur appellation. Bien qu’ils soient des chats à poils courts, les Lykoï ne partagent pas le même gène que les Sphynx, connus eux aussi pour leur absence de pilosité. De plus, contrairement à ces derniers - qui développent très souvent des cardiomyopathies hypertrophiques (CMH) - les Lykoï n’ont aucun soucis de santé héréditaire liée à leur mutation.
Selon Christine Boulanger, qui a importé la race en Europe et l'a fait reconnaître au LOOF (Livre Officiel des Origines Félines), les Lykoï « sont aussi costauds que nos chats de gouttière et surtout le travail effectué par les premiers éleveurs évite la consanguinité » grâce à « des programmes de métissage avec d'autres chats de gouttière uniquement dont ils sont issus naturellement ».
Crédit photo : Christine Boulanger