À Doullens, dans la Somme, une piscine vouée à la destruction est devenue le terrain de jeu d’une vingtaine de street-artistes. Pour mettre en avant leur art, une exposition a été créée et il est possible de visiter la piscine jusqu’à la fin de l’année.
Dans la Somme, à Doullens, il est possible de visiter une piscine très différentes des autres. Dans cet établissement, pas besoin de prendre de maillot de bain puisque la piscine de Doullens est vouée à être détruite. Fermée depuis six mois, elle est inoccupée et est devenue le terrain de jeu d’une vingtaine de street-artistes venus de toute la France.
Crédit photo : Curb
Depuis le mois de juillet, les artistes ont commencé à peindre plusieurs œuvres à l’intérieur et à l’extérieur de la piscine vide. Désormais, de nombreuses œuvres ornent les murs du bâtiment comme des graffitis, des trompes-l'œil, des fresques et des collages. De nombreux dessins ont été créés de sorte à ce que l’on ait l’impression de voir des images en 3D.
Une piscine décorée de street-art
Entre les odeurs restantes de chlore, les bassins vides et les œuvres colorées, cette piscine est devenue un monde à part. Au centre du bassin, on peut voir l'œuvre phare des street-artistes : une immense fresque dans laquelle on peut se faire photographier à un endroit précis, ce qui donne l’impression que la piscine s’effondre autour du personnage au centre de l’image.
Crédit photo : Curb
Les street-artistes ont tellement décoré le lieu qu’il est désormais possible de visiter l’exposition dans la piscine. Appelée « Transition la piscine », cette exposition éphémère est accessible depuis le 26 août. Elle a été organisée par l’association locale Curb, dont l’objectif est de mettre en valeur le travail des street-artistes et d’inciter les jeunes à s’exprimer à travers l’art.
« On travaille avec les plus jeunes pour produire des cours de graffiti. On se déplace un peu partout dans le département. On a mis en place à Doullens un cube libre où les gens peuvent venir s’exprimer totalement, gratuitement devant la piscine et sans contrainte », a déclaré Yann Colignon, directeur de l’association Curb.
Il est possible de visiter l’exposition éphémère de street-art jusqu’à la fin de l’année 2022. Ensuite, le lieu sera détruit.
Crédit photo : Curb
Crédit photo : Curb
Crédit photo : Curb
Crédit photo : Curb