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C’est la première unité en fonctionnement (sur quatre) d’un immense complexe qui est appelé à devenir le plus grand du monde avec ses 117 km² de superficie. Il devrait être achevé d’ici 2020 et fournir près de la moitié de l’électricité du Maroc, c’est-à-dire à un peu près un million de foyers.
« Noor 1 » c’est 500 000 panneaux en verre paraboliques disposés sur 800 lignes.
Ces miroirs de 12 mètres de haut suivent la trajectoire du soleil afin de capter et d’emmagasiner le plus d’énergie possible tout au long des journées, du lever à son coucher. Une fois enclenchées et captant les rayons du cycle solaire, leur température atteint une chaleur très élevée ; ce qui chauffe un liquide spécifique jusqu’à 393°C. Ce fluide est envoyé dans un pipeline qui chauffe l’eau. Cette dernière qui produit de la vapeur et fait tourner des turbines à plein régime.
Une technologie beaucoup plus coûteuse et moins répandue que celle des panneaux voltaïques classiques, car beaucoup plus efficace et produisant toujours de l’énergie après le coucher du soleil.
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La ministre de l’Environnement du Maroc, Hakima el-Haite s’exprimait auprès du Guardian à ce propos : « Nous ne sommes plus un producteur de pétrole. Nous importons 94% de notre énergie comme des combustibles fossiles provenant de l’étranger et cela a de lourdes conséquences sur notre budget ».
Au travers de ce projet, qui nécessitera à terme 9 milliards de dollars d’investissements, le Maroc souhaite aussi s’affirmer comme un acteur de premier rang au niveau international dans les énergies renouvelables.
Après la France et Paris, c’est le Maroc qui accueillera la Conférence des parties (sur le climat), la COP 22, prévue entre le 7 et le 18 novembre 2016 à Marrakech.
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En haut au milieu la centrale solaire (enfin 1/4 en fait), en bas à gauche la ville d'Ouarzazate, et en bas à droite le réservoir d'eau (vue de l'espace)
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