Chose qui n'était pas arrivée depuis des années dans la capitale chinoise ! En effet, jusqu'à aujourd'hui, la population a surtout eu droit au ciel gris et aux nuages de pollution.
@theguardian
Ainsi, entre le 20 août (jour du lancement de l'opération) et le 3 septembre derniers, sur les 5 millions de voitures qui circulaient tous les jours dans l'agglomération, seulement 2,5 millions étaient autorisées à circuler chaque jour. En agissant de la sorte auprès des automobilistes et des professionnels de l'industrie, les autorités pensaient améliorer la qualité de l'air et ainsi, la qualité de la vie.
Il y avait urgence : peu avant que le gouvernement ne prenne cette décision, l'indice de qualité de l'air avait atteint le niveau 160, un stade auquel "tout le monde peut commencer à ressentir des effets défavorables à la santé", selon le ministère de l'environnement américain.
Mais pourquoi le 3 septembre ?
Si Pékin a décidé de terminer ces restrictions le 3 septembre, c’est parce qu’à cette date, devait se commémorer le 70ème anniversaire de la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre Mondiale. Une date très importante en Chine où une parade militaire est même organisée.
Sauf qu’au lendemain de cet événement national, force est de constater que ces deux semaines de trêve ont visiblement fait du bien au ciel pékinois. Car voici le résultat :
@StevenJ
Les gens peuvent voir des immeubles là où, d'habitude, ils ne voient que du brouillard !
@StevenJ
Pendant la période de régulation, le taux de particules polluantes dans l'air de la ville a chuté de 73,2 % !
@StevenJ
Pendant ce temps, 40 000 sites de constructions ont aussi été fermés.
@StevenJ
En seulement 13 jours, la norme de pollution est passée de 160… à 17, soit une très bonne qualité d'air !
@StevenJ
La Grand Muraille de Chine devrait être comme ça tous les jours :
@StevenJ
@StevenJ
Ces images sont hallucinantes, non ? Comme quoi, parfois il suffit de pas grand-chose pour changer le monde !