Des médicaments déjà existants seraient efficaces contre le Covid-19. C'est en tout cas ce qu'affirment des scientifiques israéliens qui ont récemment procédé à une étude comparative.
Alors que la quatrième vague de Covid-19 a d’ores et déjà commencé en France, la crainte d'une flambée se fait sentir.
Mais si le nombre de cas augmente de manière exponentielle, la pression hospitalière, elle, reste stable.
Une situation que l’on doit très certainement à l’avancée du vaccin qui, on le rappelle, protège contre les formes graves de la maladie à défaut d’empêcher la contamination.
Cette nouvelle rassurante, qui fait espérer une sortie de crise, s’accompagne aujourd’hui d’une autre leur espoir, qui nous vient d’Israël et qui pourrait bien changer la donne dans la lutte contre cette pandémie.
Des scientifiques israéliens de l’université hébraïque de Jérusalem affirment en effet que trois médicaments, déjà commercialisés depuis des années pour le traitement d’autres pathologies, seraient efficaces contre le Covid-19.
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Des médicaments déjà existants efficaces à 100 % contre le Covid-19 ?
Après avoir examiné plus de 3 000 médicaments existants, afin de déterminer si l’un d’entre eux pouvait s’avérer utile contre la maladie, le professeur et biochimiste Isaiah Arkin et ses confrères ont ainsi découvert que ces trois remèdes fonctionnaient de manière prometteuse.
« Ils peuvent protéger les cellules de l’attaque du virus avec une efficacité proche de 100 %, ce qui signifie que presque 100 % des cellules ont survécu malgré l’infection par le virus », affirme ainsi Isaiah Arkin, selon des propos rapportés par le site Times of Israel.
« En revanche, dans des circonstances normales, environ la moitié des cellules seraient mortes au bout de deux jours après le contact avec le virus », précise l’intéressé qui affirme par ailleurs que ces trois médicaments seraient également robustes contre les variants.
Pour en arriver à ces conclusions, ces scientifiques ont mis ces substances en contact avec des cellules vivantes du SRAS-CoV-2 et des cellules humaines in vitro.
Les médicaments en question seraient le Darapladid (utilisé contre l’athérosclérose), le Flumatinib, prescrit dans le traitement du cancer, mais aussi un médicament que l’on donne à des patients atteints du VIH.