Turquie : la « morve de mer », fléau écologique, envahit les côtes

Voilà plusieurs mois que la Turquie est touchée par un phénomène aussi insolite qu'inquiétant : la « morve de mer ». Si le nom peut paraître drôle au premier abord, il désigne pourtant une chose quelque peu rebutante. Précisions.

C’est un phénomène au nom pour le moins cocasse, mais qui n’en demeure pas moins inquiétant !

Depuis maintenant plusieurs semaines, la Turquie doit faire face à des arrivées massives de mucilages, plus connus sous le nom de « morve de mer », une mousse verdâtre, visqueuse et malodorante.

Les côtes du pays sont en effet envahies par ces substances végétales perturbant le quotidien des populations impactées.

Quand la Turquie se retrouve envahie par de la... « morve de mer »

Car si le phénomène n’est pas nouveau, il est toutefois très intense cette année et s’avère extrêmement désagréable pour les habitants en raison des odeurs pestilentielles qui s’en dégagent.

Outre cette nuisance olfactive, la « morve de mer » est un coup dur pour les pêcheurs car, en se formant, les mucilages s’accumulent en surface et bloquent la lumière du soleil, menaçant ainsi la faune et la flore marine.

Une situation qui inquiète également les défenseurs de l’environnement.

Bien qu’elle soit composée de substances végétales, la « morve de mer » résulte pourtant de l’effet combiné du réchauffement climatique et de la pollution qui favorisent la formation de ce mucus, croient savoir les experts.

Cet envahissement commence à devenir problématique à bien des égards, ce qui a contraint les autorités à envoyer des chalutiers un peu partout dans le pays pour tenter d’endiguer le phénomène.

Une décision jugée pour l’heure insuffisante par les militants de la cause environnementale.

Source : AFP
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.