Ces dernières années, aux quatre coins du monde, la chasse aux animaux sauvages continue de se développer et l’Australie ne déroge pas à la règle. Et si les animaux ne font malheureusement pas le poids face aux armes des Hommes, ils se battent au maximum pour sauver leur vie.
Il y a peu, Chris Mcsherry, un chasseur australien originaire de la péninsule de Gove, dans le nord du pays, en a fait la douloureuse expérience. En effet, le jeune homme, pourtant habitué des parties de chasse si on en croit ses photos Facebook où il prend régulièrement la pose aux côtés de trophées animaliers, s’est fait surprendre par un buffle sur lequel il venait de tirer à plusieurs reprises avec des flèches.
Crédit : Chris Mcsherry
Des blessures profondes et deux opérations
Alors qu’il s’approchait de l’animal pour l’achever, ce dernier a réuni ses ultimes forces et a réussi à charger Chris Mcsherry. Malgré l’état déjà très préoccupant dans lequel se trouvait le buffle à ce moment-là, l’attaque a été violente. Il faut dire que le gabarit (environ 700 kilos) de l’animal est impressionnant et sa force sans doute décuplée par l’instinct de survie. Résultat, le chasseur a été touché en haut de la cuisse et au niveau du genou, où le buffle a pu donner des coups de cornes et transpercer la peau.
Des blessures profondes et larges d’une vingtaine de centimètres qui ont obligé Chris Mcsherry à se rendre à l’hôpital de Darwin, où il a subi deux opérations en urgence. Et ses soucis ne sont pas encore terminés puisque les médecins ont prévenu qu’il devrait aussi prendre part à une greffe de peau.
Crédit : Chris Mcsherry
Malgré sa bravoure, le buffle n’a pas survécu à sa rencontre avec les chasseurs. Une photo le montre gisant sur le sol, sans vie. De son côté, Chris Mcsherry ne semble pas avoir retenu la leçon et pense déjà à retourner traquer des animauxdans le bush australien : « Le buffle est mort. Je suis vivant et j’espère être bientôt de retour auprès de ma famille et de mes amis. Merci pour le soutien et l’amour que vous m’avez donné. Je vais vivre pour retourner chasser. »
Crédit : Chris Mcsherry