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Cela fait des années que Pete parvient à s’évader de son quotidien en jouant à ces jeux virtuels. Mais il y a un hic qui réside dans le design de la manette de la dernière console de Sony, la Playstation 4. Car cette manette fruste en effet terriblement le garçon, notamment à cause du large et très sensible pavé central de la manette, que Pete active sans faire exprès à cause de la position anormale de sa main gauche. Résultat, en pleine partie, les jeux se mettent sans cesse en pause. Désespéré face à ce problème qui l’empêche de vivre sa passion au quotidien, il a décidé de faire part de sa déception directement au constructeur. Il a donc contacté le service après-vente de Sony par le biais d’un e-mail.
Alors qu’il pensait ne pas recevoir de réponse de sitôt, Alex Nawabi, un membre du studio de recherche et de développement de la firme, lui a pourtant répondu, et rapidement. Sans détour, l’homme, ingénieur de formation, lui a annoncé qu’il allait se charger personnellement de son cas. Nawabi et Pete échangent plusieurs courriers électroniques, dans lesquels le garçon explique plus précisément les difficultés qu’il rencontre avec la nouvelle manette, notamment en envoyant une photo de sa main handicapée. Une fois le message passé, l’ingénieur ne donna plus de nouvelles. Mais un peu moins d’une semaine plus tard, il reçoit un colis dans lequel se trouve une manette spécialement modifiée, rien que pour lui, par les ingénieurs de Sony. Cette dernière est accompagnée d’un mode d’emploi détaillant tous les changements, et comment l’utiliser. Le pavé central a été désactivé, et un bouton de fonctionnalité équivalente a été ajouté au dos de la manette.
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Dans le colis, Pete a également trouvé une lettre signée de la main d’Alex Nawabi. Dedans, l’ingénieur a confié avoir aimé réaliser cette manette spéciale, sur son temps libre, pour améliorer la vie d’une personne en difficulté ; une cause qui le touche tout particulièrement. Selon ses dires, il lui aurait fallu une dizaine d’heures de travail, sans compter le démontage de 3 manettes pour enfin obtenir un résultat qui pouvait satisfaire les attentes et les besoins du garçon. D’ailleurs, en toute fin de lettre, Nawabi glisse à Pete qu’il peut lui faire des retours afin de réaliser une deuxième manette, encore plus adaptée que la première. Ce serait aussi l’occasion d’en avoir un exemplaire de rechange si jamais l’une d’entre elles tombe en panne. Un beau geste, très touchant de la part de l’ingénieur, que Pete n’a pas mis longtemps à remercier chaleureusement, via les réseaux sociaux.
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Ça fait chaud au cœur, n’est-ce pas ? Imaginez ce que vous auriez pu ressentir s’il s’agissait de votre enfant !