En Inde, onze éboueuses ont décroché le jackpot de 100 millions de roupies à la loterie. Ces dernières avaient décidé de réunir leurs économies pour s’acheter un ticket.
La fin du mois de juillet a réservé une belle surprise à onze éboueuses indiennes. En effet, ces dernières ont décroché, jeudi 27 juillet, le jackpot de 100 millions de roupies (1,4 million d’euros) à la loterie, rapporte The Guardian.
Les faits se sont déroulés dans la ville de Parappanangadi, dans la province du Kerala (sud du pays). Les participantes avaient décidé de réunir leurs économies pour s’offrir un ticket d’une valeur de 250 roupies (2,77 euros), soit l’équivalent d’une journée de salaire.
Comme le précise le média britannique, certaines d’ente elles n’avaient pas les moyens de payer leur part. Face à cette situation, les autres joueuses n’ont pas hésité à avancer l’argent manquant.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette solidarité leur a permis de gagner une énorme somme d’argent. Un miracle inespéré et mérité :
«Je suis encore sous le choc. C’est incroyable. Nous avons dû vérifier auprès de plusieurs personnes pour nous assurer que nous avions gagné et nous n’arrivons toujours pas à y croire», a indiqué l’une des gagnantes âgée de 49 ans à nos confrères du Guardian. Avant d’ajouter : «Nous venons toutes de familles très pauvres, avec beaucoup de dettes et d’obligations».
À noter que les employées ont partagé les gains en onze parts égales.
Les onze gagnantes vont continuer à travailler
Avec cet argent, les gagnantes vont pouvoir réaliser leurs projets comme reconstruire leurs logements, financer les études de leurs enfants ou encore payer leurs dettes. Toujours selon The Guardian, elles ont fait le choix de continuer à travailler.
«Nous avons décidé d’une chose. Nous ne quitterons pas ce travail parce que c’est ce collectif qui nous a apporté la prospérité», a expliqué l’une des éboueuses à la BBC.
Crédit Photo : Arun Chandrabose / BBC
De son côté, la présidente du groupe de collecte de déchets s’est empressée de féliciter ses employées : «Ce sont des personnes extrêmement travailleuses qui se donnent beaucoup de mal pour joindre les deux bouts. C’est très surprenant, mais je suis très heureuse pour elles».